Cette semaine encore, je vous ai bien fait rire avec mes stories Instagram et les escaliers désespérément vides dans le métro Parisien !! Mais oui, pourquoi les escaliers sont-ils toujours aussi vides ?
Vous connaissez ma passion pour les escaliers. Tout le temps, partout, je me suis même fait tatouer ceux de la Tour Eiffel sur mon avant-bras droit ! Car ils symbolisent ma résurrection après mon ligament croisé en 2016. Bref…
À chaque fois que je vois des escaliers vides (et c’est la plupart du temps dans les transports en commun), je me demande pourquoi, mais pourquoi enfin personne ne les prend alors que TOUT LE MONDE SAIT à quel point les escaliers sont bénéfiques pour la santé, les jambes, le coeur, tout…
Et c’est fou car cette semaine, est venu sur mon chemin ce livre : le syndrome du paresseux, paru en 2020. Il m’a été conseillé par mon frère, qui finissait de lire un article dans Le Monde Diplomatique – sur les raisons qui font que les Jeux Olympiques n’ont aucun impact sur la sédentarité / sportivité de la population.
L’un des intervenants de l’article est l’auteur de ce livre donc : Le Syndrome du Paresseux. Un court essai de 77 pages qui explique pourquoi les humains sont si sédentaires, pourquoi les actifs / sportifs vont toujours plus loin et pourquoi les sédentaires sont encore moins sportifs au fil du temps.
Le Self Control pour être naturellement motivé
Il faut que vous lisiez ce livre ! Mais je vous spoile quand même l’une des plus grandes raisons très bien expliquée et documentée : le self-control. Dans le sport – comme dans l’alimentation ou la gestion des finances ou des relations avec les autres – tout commence par un brin de self control. On s’oblige à faire quelque chose de contre nature, de difficile. On s’oblige un tout petit peu.
Et chaque jour, comme un muscle, le self control se renforce, se fortifie. De plus en plus, jusqu’à ce qu’un jour, miracle, le self control n’ait plus besoin d’entrer en jeu puisque l’habitude est devenue un plaisir, une normalité, une obligation vitale.
Voilà. C’est tout ! C’est fou… Oui, l’être humain est fait pour être actif, mais dans ce livre on apprend qu’il est surtout fait pour s’économiser au maximum dès qu’il est bien nourri. Et oui, il faut se forcer pour faire du sport au début. Et oui, plus on en fait plus on en redemande dès lors que l’on a passé le cap du self-control à la normalité.
Ça vous parle ? Pour moi c’est une révélation. Ce bouquin a mis des mots et des explications scientifiques sur ce que je pense depuis des années.
Donc si vous n’êtes pas motivé par le sport, ou si vous souhaitez motiver l’un de vos proches à faire du sport : forcez-le au début. Comme on force les enfants à se brosser les dents. On se force quelques semaines à faire du sport un peu tous les jours, un petit peu, du faisable, idéalement : ce qui nous fait plaisir.
On se force jusqu’à ce qu’on aime ça. Et cela prend plus ou moins de temps selon les personnes. Un peu comme les enfants et la brosse à dents… les miens n’aiment toujours pas ça… Donc à 13 et 9 ans, je les force encore… oui, c’est long !
Travailler la force mentale
C’est là qu’il faut travailler la force mentale. L’auto motivation, la persuasion, les bénéfices santé qui arriveront plus tard, trouver du plaisir là où il n’y en a pas. C’est le moment de tester les sports qui nous plaisent, à se forcer à en trouver un. C’est dur. Soyez bienveillants envers ceux qui n’y arrivent pas. Encouragez les et persuadez les qu’un jour : ils seront auto-motivés, ça arrivera !!!
Et puis un jour, just like that, c’est automatique. Naturel, partie de vous. Et on ne pourra jamais vous l’enlever.
C’est pour cela qu’éduquer les enfants à faire du sport et bien manger très tôt : c’est beaucoup plus efficace pour la vie adulte ! Car une fois passé leurs 15-16 ans : le sport fera partie d’eux, sans aucun effort pour se motiver. Quelle chance !
Et vous, combien de temps avez-vous mis pour être motivé intrinsèquement au sport ? Perso, je pense que c’est vers l’âge de 13-14 ans, au collège, je sentais que j’avais trop trop envie d’aller nager ou d’aller à la danse. Et je ne remercierai jamais assez mes parents de m’avoir parfois forcée de 7 ans à 13 ans pour faire du sport. Ils m’ont fait l’un des plus beaux cadeaux de la vie.
Bonjour,
Mes parents m’ont mis très tôt au sport. J’ai pratiqué la natation synchronisé de 6 à 15 ans. Puis ce fut la plongée, la speléo jusque mes 25 ans.. Et au fil des aventures professionnelles, ce fut du vélo, de la marche.. Et le tout grâce à mes parents. Aujourd’hui je continue en jonglant avec le boulot, les enfants et la météo. Merci pour ce commentaire.
hello,
entièrement d’accord avec tout ça. moi le vrai déclencheur pour la course à pieds, c’est tout ton travail qui me booste et fait du bien. Merci pour tes programmes pour la class run à Lyon où je me suis vraiment mise à courir avec ma fille. C’est décidé à la rentrée je me lance dans l’expérience clubs. Tout est possible j’ai 54 ans. Merci pour ton optimisme, ta bienveillance . A très vite.
génial Laetitia !! A bientôt
Je valide complètement !
Pour moi, le déclic a été la sédentarité exacerbée pendant le confinement, qui m’a d’abord incitée à suivre tes programmes ventre plat et jambes fines, et qui m’a ensuite amenée à la course à pied.
Depuis, je cours 3 fois par semaine, de préférence en trail, je fais du yoga quasiment tous les jours et je me suis inscrite à des courses pour me challenger un peu.
Je me sens beaucoup plus en forme à 50 ans qu’à 40 et le mouvement est vraiment mon remède au stress et à la fatigue.
Merci pour tout cela !
Je pense effectivement que la clé est dans l’enfance et que ça doit être une habitude comme se brosser les dents. J’ai toujours vu mes parents faire des activités sportives en extérieur (planche à voile, équitation, nage dans l’océan avec beaucoup de vagues, course à pied, randonnée) et faire du sport était une obligation comme lire ou faire les devoirs. Enfant, j’ai fait beaucoup d’équitation, je grimpais aux arbres, je nageais dans l’océan, dans la cours de l’école, on jouait au foot (garçons ET filles). Ado, j’ai découvert les sports collectifs notamment le volley ball et la course à pied grâce au lycée et je n’ai JAMAIS arrêté car c’est indispensable à ma santé mentale. Aujourd’hui j’ai 2 ados (14 et 17 ans) et c’est une obligation pour eux de faire du sport : un est en sport étude kayak, l’autre fait du basket 3 fois/semaine et du skate. Mon conjoint et moi leur montrons l’exemple : trail, renfo, pilates, natation, vélo pour les déplacements, marche dès que possible. Mon deuxième à 9 ans allait à l’école en vélo tout seul sur sa demande ! Je pense que c’est l’un des plus beaux cadeaux qu’on puisse faire à ses enfants (avec la confiance en soi).
Merci pour les newsletters et les programmes, les vidéos…et tout !
J’ai découvert le sport à 14 ans en 2nde (en 1980) par l’association sportive du lycée en volley-ball. J’avais les entraînements le mercredi après-midi après les cours et les rencontres départementales : j’ai adoré ! Avant ça, le sport à l’école et au collège ne me plaisait pas du tout. J’étais à la fois la plus jeune (1 an d’avance) et la plus grande chaque année et je l’ai très mal vécu au collège. Ma grande taille est devenu un atout au volley par la suite.
J’ai arrêté les compétitions de volley en terminale (trop de boulot) mais j’ai découvert Gym tonic avec Véronique et Davina (eh oui, j’ai 58 ans) et je me levais plus tôt tous les matins pour faire la séance de 30 min enregistrée sur le magnétoscope. Je n’ai pas arrêté le sport ensuite (sauf blessure et juste après mes accouchements) : aérobic, LIA, step, stretching en club ( à partir de 1984), puis running en compétition (à partir de 2007) et aquagym, et depuis 2018 danse, Pilates, circuit-training, step, stretching avec une association de ma ville et en ligne, running avec mon chéri (max 10 km), natation en été, marche, vélo. J’adore bouger ! Je pense être accro aux endorphines 🤣
Bonjour Lucile,
je me suis réellement décidé d’intégrer le sport dans ma vie depuis mes 30ans environ.
Ma jeunesse n’a pas été faite de sport, mes parents n’étaient (et ne sont toujours pas) sportifs donc personne pour me booster à bouger. J’ai vécu le sport a l’école comme une plaie, et le regard des autres était difficile (surtout avec mon gabarit plus imposant que les frêles petites filles du même âge que moi)
Aujourd’hui, je fais l’inverse avec mon fils, du sport à volonté! foot, basket, vélo,… le mot d’ordre : écouter le coach et s’amuser! et ça fait du bien à la tête.
Merci pour le partage! Personnellement, mon déclic a été relativement tardif… je n’ai jamais vraiment été sportive, j’ai quand même fait un peu de tennis plus jeune ou de la danse mais sans plus… plutôt des activités artistiques! Mon père était actif mais lié à son travail (exploitant agricole) donc il n’a jamais fait de sport pour le plaisir, c’était plutôt l’inverse: après des journées éreintantes, on se repose… ma mère a toujours eu des douleurs dorsales et n’était pas vraiment sportive non plus: essentiellement des mouvements type Pilate, à la maison, pour mobiliser son dos mais rien de plus. Et moi, j’étais plutôt une cérébrale et le sport était ma bête noire à l’école😅. Puis j’ai rencontré mon mari, très sportif, qui m’a donné envie de m’y mettre plus. Puis 2 enfants et toujours pas vraiment de sport. Puis la rencontre virtuelle avec toi, Lucille et là, paf (à 38 ans 😅)La motivation initiale était plutôt la perte de poids et une meilleure silhouette. Et je me suis rendue compte du regain d’énergie lié à la pratique sportive quotidienne et maintenant, je suis devenue une ambassadrice du mouvement au boulot, je motive les troupes à bouger: vélo taf, sorties running… les enfants nous voient, mon mari et moi, faire notre routine matinale tous les matins et nous les encourageons à bouger le plus possible. Depuis qq semaines, mon fils de 12 ans a mis son réveil un peu plus tôt pour aller faire du sport avant de se préparer! Quelle fierté de voir ce changement 😊
Bref, ce syndrome du paresseux me parle totalement et c’est fou ce que le changement d’habitude peut être « facile » quand on se force un peu au début, c’est exactement ça!
Semons des graines un peu partout et soyons fiers des petits changements quotidiens!
Bonjour Lucile ,
D abord merci pour tout ton travail et ces newletters !
Pour répondre à ta dernière question … j habite en montagne, j ai toujours fait du ski et un peu de randonnée pédestre ( forcée par mes parents ) et jeune adulte j ai tout arrêté je ne faisais plus rien !
Et après 2 grossesses ou je n’ai toujours pas fait de sport après , la période Covid ( je suis infirmière) a été le déclencheur ! Et j avais donc 33 ans …. il n est donc jamais trop tard 😂
Maintenant je fais environ 3 x / j semaine du renfo et je cours 3 x/j 4km et si je ne fais pas cela c est rando a ski ou à pied
C’est exactement cela! J’ai commencé le sport badminton vers 30 ans. Puis je me orientée vers la course à pied mais sans réelle envie en 2018. Progressivement ma motivation s’est mise en place. Combiné avec l hygiène de vie. Depuis je dirai que le bien être est ma motivation quotidienne. Cela a pris du temps mais d’un seul coup c’est devenu une habitude. Depuis au travail je suis reconnue pour être hyper sportive ! Alors que mon niveau est loin d’être une athlète de haut niveau ! Vive le sport 👏