Suite à la publication de ma discussion avec Albane Reclus sur l’index glymécique bas, j’ai reçu beaucoup de messages et de commentaires concernant l’alimentation saine des enfants et notamment des ados.
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Aussi, en tant que coach sportif et surtout maman de deux ados/pré-ados de 15 et 11 ans, voici quelques règles alimentaires que je maintiens au foyer et dans l’éducation générale.
Il est certain que les adolescents ont besoin de règles toujours bien établies, et de flexibilité accrue pour pouvoir se chercher, tester, se trouver et recommencer.
1/ 1 fruit à chaque repas
À chaque prise alimentaire, insister sur un fruit. C’est facile, c’est bon, il y en a toujours plein en libre service dans la cuisine. Les enfants ont absolument besoin de manger des fruits les plus frais possible, pour obtenir un max de vitamines dans leur alimentation. Cette règle est très facile à faire respecter soit-dit en passant.
2/ Des légumes le midi et le soir en priorité
Là c’est un peu plus dur j’avoue. Si mon fils de 15 ans se prépare tout seul son repas, les légumes passent rapidement à la trappe. Aussi je n’ai de cesse de le rappeler. Et d’acheter les légumes qu’ils aiment pour quand ils se retrouvent à manger seuls (ce qui est très rare). Je poursuis les soupes 1 à 2 fois par semaine : grand moment pour leur faire avaler un max de légumes. Je continue aussi de cacher les poireaux, les courgettes dans des quiches ou des galettes grillées (idée de menu avec légumes cachés dans la vidéo ci-dessous). Et de leur faire aimer les légumes crus, cuits, sous toutes leurs formes.
3/ Il y a autre chose que les pâtes dans la vie
Depuis que j’ai compris que ma maladie auto-immune avait un énorme lien avec la santé de mes intestins et mon incapacité désormais à bien digérer le blé/gluten : j’ai réalisé à quel point on mangeait souvent des pâtes et du pain (et du blé en général). Aussi je fais mon maximum pour les éduquer aux autres féculents : patate douce, pomme de terre, millet, sarrasin, quinoa… Mais ça n’est pas facile. Les pâtes au quinoa, sarrasin etc : ils n’aiment pas et franchement ça ne se tient pas aussi bien.
Il y a quelques trucs qui marchent bien : la pâte brisée avec farine de riz/quinoa ou les gâteaux avec farine de sorgho et quinoa. Ou les gâteaux au chocolat à la farine d’amande.
Mais bon le blé c’est pas facile après 10-12 ans, si j’avais su j’aurai commencé plus tôt.
4/ Petit déjeuner salé dès que possible
Les céréales du petit déjeuner ultra sucré c’est le gros souci alimentaire de beaucoup d’enfants. À la maison on n’en a jamais acheté. Donc ça ne fait pas partie des soucis. En revanche mes enfants en réclament quand même souvent ou alors se venge sur des tartines au niocciolata un peu trop souvent.
On garde la règle des oeufs, noix et fruit la plupart du temps. Et de temps en temps autre chose.
5 / La viande rouge 1 à 2 fois par semaine grand max
C’est mon garçon qui veut de la viande à tous les repas en ce moment. Et donc l’éducation à l’écologie, à la santé par le végétarisme reste une priorité absolue. Dons sans s’énerver et en restant flexible, on dit ok pour 1 à 2 fois par semaine pour le boeuf. En l’éduquant sur l’origine de la viande les conditions d’élevage etc…
J’avoue que j’ai l’impression que ça lui passe par-dessus la tête en ce moment. Et qu’il va facilement vers des kebabs, crousty, burger donc les provenances des viandes sont assez douteuses. Mais bon, il a 15 ans, il a besoin d’indépendance et de flexibilité. Donc à la maison c’est regardant. Ailleurs c’est sa vie.
6/ Goûter sans se forcer
Là c’est plutôt pour ma fille de 11 ans qui a encore beaucoup de mal avec certains légumes, certains goûts. Que c’est lassant de la voir trier les oignons sur le côté, les feuilles de basilic de l’autre… J’ai du mal à garder la patience, vous faites comment vous ? Moi je refuse de cuisiner sans oignons, sans courgette, sans si ou sans ça juste parce qu’elle n’aime pas.
Donc elle doit goûter au moins quelques bouchées. Et sans non plus trop se forcer.
J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les propos d’Albane Reclus dans le podcast : “vous, en tant qu’adultes, vous n’accepteriez pas qu’on vous force à manger. Donc acceptez aussi que ce soit insupportable pour vos enfants.”
Bref, ici je ne dirai pas que c’est un combat, mais c’est un challenge, et je prends vos conseils en commentaires s’il vous plait !
7/ Les sodas, bonbons, gâteaux industriels favorisent l’acné
C’est la meilleure phrase qu’on puisse dire !! Et c’est vrai en plus. L’alimentation pro-inflammatoire favorise l’acnée. Et donc tous les aliments transformés, sucrés, avec des graisses saturées sont des bombes à retardement pour la peau. Genre dans 24-48h des spots partout !!
Et là pour le coup ça les calme direct !! Et ça les responsabilise totalement.
8 / Tu boiras de l’alcool quand tu auras 18 ans
Le meilleur conseil que j’ai reçu de l’une des invités du podcast concernant l’alcool. Les parents ne doivent pas faire goûter de vin/bière/alcool à leurs enfants sous prétexte de les éduquer à la consommation d’alcool. Au contraire. On les habitue au goût et on augmente leur tolérance à la boisson.
Donc c’est zero champagne à l’apéro même pour une célébration. Non pas un fond de coupe ni un panaché à 15-16 ans c’est non. L’alcool c’est pour les adultes.
Et on montre l’exemple en ne consommant presque pas ou très peu devant eux. Vos pré-ado/ados vous observent. Et comme je le cite si souvent, je le répète encore ici. “Kids don’t listen to you, they become you” – Bryan Kest fondateur du power yoga.
Capucine
Merci pour ces rappels ! Pas encore d’ados, mais quelques premières réticences alimentaires de ma fille de 6ans qui mangeait de tout: pas évident de ne pas finir le moral dans les chaussettes quand au dîner préparé avec amour le weekend elle n’en veut pas et que je n’ai rien d’autre à lui proposer de cuit!! Donc elle goûte, et puis c’est fruits à coque ou compote pour compléter 😁
En essayant d’influencer le moins possible son petit frère de 2ans si possible 😅
Céline
Une astuce pour remplacer la nocciolata : notre magasin propose une version très saine à la demande. Un appareil de broyage est à disposition des clients dans lequel se trouve un mélange de 80% noisettes et 20% chocolat noir. Et c’est tout. On appuie sur le bouton et il en sort une délicieuse pâte à tartiner on ne peut plus saine … mais qui reste réservée aux petits déjeuner du weekend.
Charline
oui l’alimentation est un combat de tous les temps ! je me bat avec sans arrêt. depuis quelques mois on achète plus de ultra transformé. fini! et finalement tout le monde s’en passe très bien ! plus de Chocapic plus de kinder bueno plus de cookies plein de sucre. on fait maison. d’ailleurs mes enfants 10 et 7 ans font plus de gâteaux tout seul quand ils en ont marre des noix dattes amandes pour le goûter et tartines au beurre. on ne peut pas être parfait alors pour le moment on garde le Nesquik pour le Matin mais ils mangent 80% du temps des porridges. je me faisais un peu tout un monde de changer du tout au tout et finalement ils sont contents pour la planète et ils comprennent que pour leur santé c’est mieux et ils adorent autre chose ! les légumes ils doivent goûter au moins une bouchée. et depuis toujours on leur dit qu’il faut goûter 8 fois avant de pouvoir dire qu’ils n’aiment pas. mon 1er suit cette règle. mon 2e c’est plus compliqué. franchement tanpis on ne bataille pas trop… il grandira. on choisit ses combats et je n’ai pas celui là. on m’a toujours obligé a manger et finalement ça ne m’apporte pas plus aujourd’hui…
merci pour cette newsletter
Brinda
Bonjour Lucille.
Le secret pour faire manger toutes sortes de crudités à quiconque c’est une bonne vinaigrette et de proposer des graines ou du sucré par ex des morceaux de pomme.
La cuisine indienne regorge de plats végétariens et sans gluten, on trouve presque tout en France maintenant.
Bon appétit !
Marion
Super article!
J’ai clairement une piste d’amélioration, celle du petit déjeuner où mon fils mange soit des céréales, soit du pain avec pâte à tartiner (…).
C’est ce qu’on lui propose, clairement par facilité.
À travailler surtout de mon côté, ça veux dire se lever 1/4 d’heure plus tôt.
J’ai eu un appel de ma fille de 18 ans ce matin, étudiante loin de chez moi, donc clairement l’alimentation saine n’est pas sa priorité :
« Maman, quand je rentrerai pour les vacances, tu pourras me faire des légumes?
J’ai envie d’en manger. »
C’était l’unique objet de son appel et j’étais hyper contente…
E sousa
Mon Ado a 18 ans maintenant, et jusqu’à début septembre, je gérais le plus gros de son alimentation, j’ai réussi petit à petit à l’emmener vers le pain petit épeautre, au levain et autres bons pains , les oeufs au petit dej, des légumes à chaque repas avec poisson ou viande blanche ( il ne veut pas de mes plat végétal sans viande) il est triathlete et depuis 3 ans c est 15 à 17h d’entraînement dans la semaine, alors il mange des oeufs le matin, mais il a toujours 2 tartines de bons pains avec beurre et confiture ( avec le moins de sucre possible) , et au gouter il ne peut se passer des gaufres au chocolat, pour les féculents : riz, quinoa, patate douce ou pomme de terres, rarement des pâtes, mais depuis Septembre il a la fac , il va au Crous, le midi, ne mange pas à sa faim, donc fini chez lui avec des gaufres ou des tartines de pain blanc, beurre et confiture, et le soir , c’est souvent la cata , car s’il n’a pas anticipé par manque de temps , il rentre de l’entraînement ou dû tutorat à 21h30/22h et là il se fait sandwich aux tranches de blanc poulet, ça me fait mal au cœur, car maintenant il mange mal, à des entraînements bien plus poussé et ça va finir en blessure, en plus de son visage remplie de boutons. J’ai de la chance, car il ne mange rien qui vient de la vache, tout au chèvre : lait, yaourt et crème au soja. Moi il ne m’écoute pas, j espère qu’il va aller voir notre super Ostheo bientôt à qui je vais demander de lui en parler, il une confiance en lui , bien plus qu’en moi, et comme c etait l’osteo de l’équipe de France de triathlon et de Vincent Luis , c’est plus crédible que maman qui boit les paroles de Lucile woodward ou d’Anthony Bertou que notre Ostheo connaît particulièrement .
Elodie
Hello Lucile
Je partage ta vision sur beaucoup de point
Concernant l alcool, c est toutefois tellement plus difficile en pratique. Je partage à 100% ton point de vue mais pour avoir une fille de 17 ans, j ai fini par céder un peu en lui partageant un peu de champagne, à partir de 16 ans et demi je crois
Mais je sais que ça consomme en soirée, j essaye de la responsabiliser et demi lui expliquer les conséquences de l alcool, surtout immédiat avec la desinhibition mais c est vraiment pas facile à gérer
Merci en tout cas
Hélène
Ici, 2x 17 ans, une qui est très « healthy », l’autre pas du tout (et avec une dépression). J’essaye de les faire participer un max sur la cuisine et le choix des repas. On fait la liste des courses ensemble, on cuisine ensemble (parfois elles font un gâteau pendant que je cuisine le repas du soir), etc. J’en profite pour les éduquer sur ce qu’on mange, les choix qu’on fait etc. Mais ça passe bcp mieux quand elles ont leur mot à dire, c’est sûr.
manuella
Ah et les faire cuisiner avec nous c’est un bon tips aussi ! Dans une bonne ambiance evidemment, marquer le moment plaisir, sortir les lunettes de piscine pour couper l’oignon si peu désiré ça lui confère un aspect ludique qui peut aller dans le sens de la réconciliation ! 😉
Aline
Bonjour Lucile,
Cet épisode de Long Live est le premier qui ne m’apporte pas grand chose. Pourtant je suis une fan inconditionnelle de ce podcast et de son débrief ( merci de le produire à nouveau 🙏🙏….du coup j’attends lundi avec impatience !😉)
Personnellement,je pratique les IG Bas aussi souvent que possible depuis que je les ai découverts à travers les livres de M. Montignac. Selon moi ,il n’y a pas plus clair à ce sujet. C’est d’ailleurs lui qui a lancé le concept et l’a fait évoluer. Ses livres sont clairs, précis et méthodiques.
Concernant l’alimentation des jeunes,il y a quelques années, j’avais mis un commentaire sur une de tes publications disant que ce n’était pas si facile de faire manger sain des ados( et oui, j’ai 54 ans, mes enfants ont 20 et 25 ans) et tu m’avais répondu un peu sèchement qu’il suffisait de montrer l’exemple et qu’ils suivraient… j’avais été vexée parce que justement,je montre l’exemple depuis bien longtemps.
Mais la vérité c’est que lorsque les enfants veulent être autonome au niveau des prises alimentaires, qu’ils sortent, fréquentent des jeunes , adoptent des habitudes de jeunes, ce n’est pas si simple pour eux …et pour nous non plus !!
Mon aîné, autiste asperger, est devenu obèse pendant le confinement, alors qu’il faisait ses études loin de chez moi . Ce fut très dur et ça l’est encore,mais depuis quelques mois il se prend en main, alors je garde espoir…
J’ai continué à montrer le chemin, et je les ai laissé vivre leur vie aussi. Avec le plus jeune, j’ai même arrêté de me battre pour qu’il vienne manger le midi s’il était sorti la veille au soir . J’ai accepté qu’il ne mange pas en même temps que nous. Je n’ai pas baissé les bras,j’ai voulu éviter trop de conflits.
Encore aujourd’hui ,cela continue mais je dois dire que passé 20 ans, des changements s’opèrent et j’observe que les graines que j’ai semées commencent peut-être à germer… et parfois même je les surprends à me donner des conseils 😉… j’ai aussi accepté que parfois ils me disent des choses que je sais déjà mais qu’ils sont fiers d’avoir appris ailleurs ou sur internet.
manuella
Coucou, par rapport aux enfants et aux difficultés à se familiariser avec certains goûts-textures , l’orthophoniste de mon fils indique qu’il faut goûter 20 fois avant de s’accoutumer à une nouveauté ! Donc goûter /faire goûter des p’tits bouchées régulièrement. Et ça peut commencer par le fait même d’en avoir un bout dans son assiette, même si l’enfant le mange pas, les laisser toucher , observer , sentir, ca fait partie du processus. La patience est le maître mot pour le parent. Et jamais de pression. Perso j’ai un enfant dans un spectre autistique avec une grosse sélectivité alimentaire et diversifier ses repas c’est une créativité de haut niveau! 😉.
Bon week-end !
Claire de Troyes
Merci Lucile de la qualité de tes podcast et de tes newsletter!
Alors moi, j’ai eu de la chance avec les ados de maintenant 16 ans, sur les aires d’autoroutes, nous les laissions choisir leur plat et à la surprise général, ce ne sont pas les frites qu’ils prenaient mais les petits pois entre 6 – 11 ans, après un peu de frites avec d’autres légumes.
J’ai toujours eu un soucis avec mon poids, la qualité de mes assiettes, ma composition corporelle. Même si je ne leur parlais pas ils m’entendaient.
Aujourd’hui, ils ont compris qu’il fallait manger de tout en quantité raisonnable, même si en période de Pâques ou Halloween, nous avons des petits excès de chocolat ou bonbons, mais faut voir à l’année. Et comme nous ils savent dire depuis longtemps ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas. J’ai voulu faire le moment du repas un moment convivial et sympa, donc on mange ensemble au même rythme, et donc même si ils ne finissaient pas leur assiette, nous passions ensemble au fromage et au dessert. Mon fils aujourd’hui très souvent s’arrête au fromage.
Ils goûtent c’est une obligation. Après surtout mon fils est plus difficile, très longtemps il ne mangeait que les poissons roses (saumon truite) ben je cuisinais toutes sortes de poissons et pas spécialement ce qu’il aimait. Il goûtait souvent ne mangeait pas… mais sur la journée il ne manquait je pense de rien. Et aujourd’hui il remange toutes sortes de poisson, il s’agit de passage.
Après pour l’alcool, souvent ils voulaient sentir, on les a laissé et on leur explique ce que peut apporter un verre d’un bon vin en fonction du plat ou du fromage mais surtout les danger de l’alcool.
L’autre jour il a voulu goûter un peu de vin rouge. J’ai préféré le faire avec nous qu’il se cache et qu’il fasse n’importe quoi. Résultat, il l’a craché 😅 (ce n’est pas bon) Et puis perso, je ne vois plus d’alcool depuis des années, déjà à ma grossesse, j’avais repris vers leur 2 ans ponctuellement, et puis il y a 3 ans maintenant j’ai tout arrêté, et ils se rendent compte des bienfait sur ma peau déjà, plus d’acné, je m’énerve moins, moins de fatigue aussi.
C’est comme le tabac, je leur répète depuis longtemps que je préfère qu’il me demande même si je suis contre que prendre une cigarette d’un copain et que nous ne savons pas ce qu’il y a dedans…
Je suis gendarme, et souvent je leur explique les personnes que je croise, l’état physique, psychologique où elles se trouvent après la consommation d’alcool, de drogues. Pour l’instant le message passe bien, et ils ont tendance à en parler à leurs copains.
Ce n’est pas toujours facile, mais le dialogue reste le point clé, notre comportement aussi. Je fais du sport tous les jours, toutes sortes de sport, mes ados ont voulu arrêter vers 12 ans, et puis finalement ils y remettent depuis l’entrée en seconde, ça a commencé par de la marche et maintenant ils courent, font de la musculation, à leur rythme, mais ils tiennent une régularité, et sans être en club.
Et c’est l’exemple des parents, nous restons leur modèle même si à cette période de leur vie, on a l’impression que c’est toujours la guerre🤣🤣🤣
On les aime nos ados!
Lelandais valérie
Sans avoir de recette miracle, je pense qu’interdire l’alcool ne sert à à rien, les grands ados s’en « vengent » ensuite et ne modèrent pas leur consommation quand cela leur est « enfin » autorisé.
C’est d’une éducation dont ils ont besoin. Interdit oui… mais pourquoi? Comment leur prouver que l’alcool est nocif?
C’est mon expérience qui parle, comme toi je ne bois plus d’alcool depuis 10 ans.
Merci pour ton travail si enrichissant chaque jour pour moi
Valérie.