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Les défis sportifs pour affronter les galères du quotidien

    Cela fait 1 an désormais que j’ai totalement levé les voiles sur mon ancienne vie d’entrepreneuse.

    Les salariés, les locaux, la croissance à tout prix, l’associée … Je n’ai plus rien de tout cela. Je me rappelle très bien de la date où j’ai tout fini de signer. J’étais en Croatie pour le 1er Swimrun Camp, et en fin de journée j’ai proposé un Yoga sur le toit du bateau. Après 3 salutations au soleil, j’ai mis à fond la musique de Angèle – LIBRE. 

    On a dansé, célébré et j’ai pleuré tout à la fois avec les 25 coachées qui étaient sur place. J’étais soulagée, assez ruinée, libérée aussi.  

    Trop sur des rails

    Si c’était à refaire, pas sure que je le referai. En tout cas pas comme cela. Trop brutal trop frontal, trop de vide sous les pieds, trop de stress. Clairement. Mais c’est vrai que je m’étais peut être un peu endormie courant 2021-2022. Ou en tout cas pas assez préparée à un challenge aussi difficile. J’étais trop sur des rails. Niveau business, niveau sport personnel aussi. 

    Et alors que j’ai traversé le tunnel sombre du doute total, en lançant l’Experience Club je me suise mise moi aussi à fond dans un projet de défi sportif. L’objectif de courir / nager plus vite. Gagner en expertise dans ces deux domaines. J’avais envie de me sentir plus compétente dans ces pratiques de sport que j’aime le plus. Gagner en capacités physiques même après 40 ans. Plus explosive, plus rapide, plus endurante, plus forte. Me rechallenger totalement dans le sport comme pour me prouver à moi-même que je n’étais pas finie. Un peu comme la Tour Eiffel après mon opération du genou !

    Comment est-ce que j’ai mis cela en place ? Des entraînements plus structurés dans mes séances cardio : natation et running. Plus de vitesse, plus de fractionné, moins de blah blah run, moins de mamie swim. Du renforcement musculaire de plus en plus lourd, revenir à des mouvements plus simples, moins de fioriture. 

    Je me suis imposée plus de régularité, plus d’intensité, plus d’utilité dans mes trainings. Moins juste du sport pour faire du sport. J’avais un but. Un objectif. Bref, j’ai suivi et appliqué ce que je dis et répète dans l’Expérience Club. 

    Lucile Woodward Experience Club

    10Km en 44min, 1Km en 17min

    Et ça a marché. Je cours plus vite à 43 ans qu’à 23 ou 33 ans. Je prépare désormais 10k en 44 min. Je nage plus vite maintenant qu’à 25 ans. D’ailleurs pendant les 1er jours des vacances de Toussaint j’ai fait un 1000m crawl comme ça, pendant que les enfants jouaient dans la piscine municipale, et je l’ai passé en 17 min. Je n’avais jamais nagé 1K en dessous de 19 min avant. 

    Pourquoi est-ce que je vous dis cela ? Parce qu’on ne peut pas contrôler grand chose dans la vie. Les élections d’un autre continent, la ponctualité des TGV, votre meilleure amie qui vous annonce une maladie difficile, votre business qui prend l’eau … Tout n’est pas sous contrôle. 

    Un jour vous êtes au sommet du monde et rien ne peut vous arrêter, le lendemain vous êtes au chevet de votre entreprise avec 7 salariés à licencier , 3 étages de locaux à relouer, et 1 associée de qui se séparer. Je l’ai fait. Seule. Enfin avec beaucoup de personnes qui m’ont aidé dans leurs domaines. Et dès que j’ai eu fini, je me suis promis de courir 10km en 45min. J’ai d’ailleurs pris l’engagement dans l’avion retour du swimrun camp de Croatie, Novembre 2023. Je suis donc passée de 48 à 45min en 6 mois. Et c’était vraiment dur.

    Savoir intérieurement que l’on va s’en sortir

    Le fait de savoir endurer des choses difficiles au quotidien, vous endurcit dans la vie de tous les jours. Être confortable mentalement dans l’inconfortable physiquement. Sur la 6e répétition des ces squats à 35kg, sur les 30 dernières secondes de votre Fartlek à 4’20/km, sur ce 10é 100m crawl en moins d’1’35 … 

    Tenir, et mentalement se dire que ça va et que l’on est habitué. Savoir intérieurement que l’on va s’en sortir, se prouver à soi-même que l’on peut aller plus loin que ce que l’on croyait. Bref, pouvoir se faire confiance.

    Swimrun camp Lucile woodward

    C’est d’ailleurs aussi pour cela que je propose ces séjours sportifs de défi et d’aventure. Et quoi de mieux que le Swimrun pour aller creuser dans son puit d’enfer ? 

    Quel sport ! Notamment pour les femmes. Courir dans la montagne, la boue, les cailloux, puis se jetter en mer ou en lac, nager, tracter sa.son partenaire. Gérer le matériel, les mousquetons, les cordes. Sortir de l’eau trempée, courir direct, se démerder toute seule ou à deux. 

    Personnellement ce sport m’apporte aussi tellement dans mon job de coach. Apprendre aux autres à courir, nager, se débrouiller avec le matériel. Rendre les autres superwomen et supermen. Ça vous fait monter à un niveau énorme de confiance en vous. Savoir que l’on sait gérer, pour soi et pour les autres. Je pense clairement que j’ai suivi une sorte de swimrun thérapie. Et tout comme vous pourriez suivre la surf thérapie, l’escalade thérapie, la canyoning thérapie, la marathon thérapie … 

    Se préparer à tous les aléas de la vie

    La préparation à un défi sportif vous prépare aussi à tous les aléas de la vie. Et cela commence dès l’enfance. Se présenter à l’entraînement, affronter un minimum de compétition, ravaler ses dents quand on n’a pas gagné. Jouer contre un club plus fort, se faire un peu peur. Continuer malgré tout et ressentir sa propre puissance à la fin de l’épreuve. 

    Tout pareil avec l’Experience Club. Taper chaque jour dans sa régularité. Suivre un plan. Ne pas se poser de question, faire confiance. Se sentir progresser. Participer à un défi sportif. Serrer les fesses le jour J. Réussir. Se prouver que l’on peut bien plus qu’on ne le croit. 

    Vivre sa vie, moins la subir

    En rentrant du swimrun camp Hydra ce dimanche, je me suis sentie épuisée et forte à la fois. Comme vidée d’énergie et remplie d’envie. Corps lourd, mental frais. Exactement ce feeling d’après course.

    Et j’ai recommencé à m’entraîner direct Lundi. Courir le matin. Nager le midi. Des nouvelles ailes de superwoman en plus. 

    Parce que je sais que les défis sportifs que je me donne aujourd’hui m’aideront à être plus forte et plus prête aux défis de la vie future. Pour me refaire confiance, alors que je rentre doucement dans une période particulière de ma vie de femme. A mi-vie. Et à mi-carrière. 

    Ne nous endormons pas. Quelque soit notre âge ou passé sportif. Défions nous, challengeons nous, chaque mois, chaque année. Vivons notre vie au maximum. Ne la subissons plus. 

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