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Tu bois pas, t’es chiant ?

    Alors que les apéros rosé / cocktail vont bientôt refaire leur apparition annuelle (oui on y croit au printemps été !!), la moindre consommation d’alcool chez les français continue de progresser.

    Et ça c’est bien ! Bien pour votre cerveau, vos artères, votre cœur, votre humeur et votre santé mentale, bien pour la sécurité routière, pour les violences domestiques etc…

    Sauf que côté « dialogue social », c’est encore très compliqué. Pour preuve, l’échange télévisé entre Léa Salamé et Arthur, comédien. Vous l’avez certainement vu plusieurs fois. Au moment où l’acteur répond sur ses stratégies pour faire face à l’anxiété : ne plus boire d’alcool, arrêter de fumer… Léa Salamé réagi sans penser. « Vous êtes devenus chiants ! »

    Je ne vais pas débattre si l’on est chiant ou pas quand on ne boit pas. Parce que ce n’est pas le sujet. « Être chiant » ça ne veut rien dire, c’est subjectif et chacun met le curseur de chiantise là où il veut. C’est peut être chiant pour quelqu’un de ne pas boire d’alcool avec son ami. Et c’est chiant pour une autre personne de boire de l’alcool et de mal dormir, déprimer, se sentir mal pendant plusieurs heures après… 

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    Non je pense que le sujet c’est la réaction automatique que l’on a socialement mis en place à grande échelle, quand on est confronté à quelqu’un qui ne boit pas.

    Tu ne bois pas = tu es chiant. Réaction automatisée sociétalement. Rendez vous compte de cet automatisme.

    Alors qu’en réalité, on n’est pas obligé de réagir à quelqu’un qui ne boit pas. On peut juste répondre. Ok tu ne bois pas d’alcool, tu bois quoi à la place ? Ou, pourquoi est-ce que tu ne bois pas aujourd’hui alors que tu bois d’habitude ? Tu es malade ? Tu en as marre de boire ? Pourquoi ? Comment je peux t’aider ? 

    Répondre, plutôt que réagir. La réaction est le niveau zéro de réflexion humaine, animale. Action – réaction. Souvent dans ces 3 catégories : fight, flight, freeze. En l’occurrence : «  vous êtes devenu chiant » c’est du fight. On combat une position qui nous est opposée.

    Alors que répondre, ça demande peut être un temps d’arrêt, de réflexion. Et aussi une écoute de la position de l’autre. Tu ne bois pas pour diminuer ton anxiété. Mais comment est-ce que tu as fait le lien entre ton état anxieux et ta consommation d’alcool. Comment tu t’en es rendu compte ? Quelle est la différence concrètement ? Comment tu as fait pour boire moins d’alcool ? Est-ce que je peux t’aider ?

    En matière de mode de vie, il y’a beaucoup trop de réaction, pas assez de réponse.

    Tu manges végétarien le soir = tu es ennuyant !

    Tu fais du sport tous les jours = tu es obsédé !

    Tu ne bois pas de soda = tu es en régime extrême !

    Tu te couches tôt = tu es vieux !

    J’en passe !!

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    De la réaction à la réponse humaine en 4 étapes.

    Vous pouvez améliorer votre réponse, votre répondant, votre humanité : En augmentant votre curiosité envers l’autre et diminuant votre niveau de certitudes.

    Pour répondre au lieu de réagir, voici comment s’y prendre :

    • Se rendre compte que l’on est choqué / interloqué et que l’on est sur le point de réagir (se rendre compte de ses pensées, de sa façon de penser : c’est la 1ère étape de la méditation, la plus importante !)
    • S’excuser si l’on a réagit, expliquer que l’on vient de s’adonner à une réaction automatique et que ce n’est pas ce que l’on pense réellement. Par exemple : “Attends! Je suis désolée pour cette réaction je me rends compte que c’est une réaction automatique, ce n’est pas du tout ce que je pense vraiment. Tu n’es pas chiant !!”
    • Poser une question sincère, pour s’intéresser à l’autre et se donner du temps pour réfléchir à une réponse. Par exemple : “Alors dis-moi, tu ne bois pas juste ce soir, ou pour un temps plus long ?”
    • Répondre avec douceur. Sans parler de soi « moi je, moi je… » dire par exemple qu’on ne se rendait pas compte des difficultés de la personne, et qu’on se tient à l’écoute pour l’aider dans son cheminement.

    Cela vous parait surfait, bizarre ? Pourtant, c’est comme cela que l’on progresse. En s’obligeant à travailler un dialogue serein, un peu “prompté” au début. Pour qu’au fur et à mesure on arrive à trouver nos propres mots, nos propres réponses à nous. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé la réponse d’Arthur, qui a failli réagir en commençant par un « mais je t’emmerde » mais qui s’est ressaisi en expliquant qu’il est mieux vu d’arrêter la coke que l’alcool.

    Et je dirai même que c’est mieux vu d’arrêter les grignotages, le sucre, la viande rouge, que l’alcool. Genre s’il avait dit : « j’ai arrêté de manger des burger et des sodas » tout le monde aurait répondu « ah oui, super, et ça va ? Ce n’est pas trop dur ? Vous tenez ?… » On aurait eu de la compassion, de la sympathie.

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    Pourtant l’alcool et le tabac sont les deux pires fléaux de l’humanité et notamment des français.

    Pour finir par une touche personnelle : je suis fièrement sobre depuis Janvier 2023 ! Après presque 5 mois sans une goutte d’alcool, je rebois rarement, entre 2 et 4 verres max de vin par semaine. Alors que j’en étais à 15-17 verres par semaine vers 2020-2022.

    J’ai moi aussi essuyé quelques « oh mais t’es chiante de plus boire maintenant !! » auxquels je n’ai ni réagi, et souvent même pas répondu. La plupart de mes amis / entourage ont appris à répondre ou à ne pas réagir à mon  nouveau mode de consommation d’alcool. Et je suis beaucoup mieux mentalement et physiquement depuis que je ne bois plus.

    Même si j’avoue que c’est de plus en plus facile d’en parler, parce que les messages font leur chemin, et qu’après 40 ans, on est de plus en plus nombreux à beaucoup moins boire !!

    Et vous, quelle est votre réaction / réponse quand l’un de vos amis ne boit pas à votre soirée ? Avez vous déjà travaillé les 4 étapes de la réponse humaine ?

    Lucile,

    31 commentaires sur “Tu bois pas, t’es chiant ?”

    1. Newsletter très intéressante. Merci pour le message important que tu fais passer. J’ai trouvé la réaction de Léa Salamé choquante, méprisante, irresponsable, indigne d’une journaliste et emprunte de méconnaissance sur le sujet.

    2. Bonjour Lucile,
      Je suis sobre et abstinente depuis 6 mois. Je n’étais pas alcoolique mais ma consommation hebdomadaire était trop élevée pour une femme au niveau risque pour la santé. Même avec une consommation sur le week-end! Donc j’ai arrêté pour voir. Et c’est juste dingue! J’ai perdu du poids, je me sens beaucoup mieux au niveau de mon anxiété et j’ai retrouvé un sommeil de qualité. Cette reprise en main après un long travail de thèse sédentaire et stressant m’a donné un coup de boost incroyable. J’ai 51 ans proche de la ménopause et pourtant je n’ai jamais été aussi en forme! J’ai également repris le sport ( triathlon- petite distance hein;-) ) etc. Bref. Hier lors d’un dîner, des amis étonnés de me voir à l’eau m’ont dit: ‘’ Je te donne 6 mois pour recommencer ‘´. Je n’ai même pas commenté tellement je suis restée scotchée. Pourquoi une telle réaction ? A quoi cela les renvoient-ils? A leur propre parcours et consommation certes mais quand même. Bref, cela leur appartient mais c’est décevant. Au lieu de dire : waouw génial. Super décision. Ou juste c’est courageux ou volontaire ou étonnant etc. Mais qqch de porteur qui permet d’échanger de manière respectueuse.
      C’est une des meilleures décisions que j’ai prise ces derniers temps et je me sens incroyablement forte de cela et mieux dans mon corps et dans ma tête.
      Merci du partage.
      Bien à vous,
      Katia

      1. Anaïs REYNAUD

        Super ce petit retour! Je trouve ça dingue de devoir se justifier de ne pas boire d alcool une soirée ou plusieurs jours de suite.. t as l impression d être un E.T. En encore en tant que sportive/if c est parfois plus simple a faire accepter mais toujours le petit regard ou la phrase magique : « non fait profiter de la vie! » alors en fait ouais que la personne profite en cumulant les apéros , les bouffes et les gueules de bois.. ok… perso je ne profite pas de la vie ainsi ! C est sympa de temps en temps mais pas systématiquement.. perso je vis dehors, je bouge, je cours, je nage, je prends le temps de contempler, je mange ce que j aime et oui c est bcp de légumes orientée VG, méditerranéenne, … les « mangeurs de graines » comme ils disent.. ça me rend dingue… Et le pire c est u après j entends «  ah si j vais su ! Ahlala faut que je me prenne en main! Ahlala t as raison le corps ça s entretien… etc etc… » mais sur le coup t es tjs chiant… alors perso aujourd’hui c est en gros « demerdez vous » ( désolée pour l expression 😅) … Et si je partait moins funny pck je ne fais pas de raclette ou de bbq arrosé de binouzes et de vin à tous les étages… et ben tanpis je suis bien mieux dans ma montagne , bien dans mes baskets avec une belle assiette colorée quand je rentre ! 😄

    3. Avant le confinement on faisait l’apéro tous les vendredis soirs et le dimanche midi on ouvrait une bouteille de vin. Pendant le confinement, je ne voyais pas l’intérêt de boire. Pour fêter quoi ? Une pandémie ! Cool… Et petit à petit, je n’ai plus envie de boire à la maison sauf si on a des invités ou si on sort. Alors l’alcool pour moi, c’est quasi rien. En plus, je fais du sport 5 à 6 fois par semaine et l’alcool fini par m’écœurer.

    4. j’ai pris conscience que je buvais trop grâce à toi Lucile. avec l’application I’m sober, j’ai réussi à supprimer l’alcool de ma vie, puis à le réintroduire avec modération ( pareil, 4 verres par semaine maximum).
      Effectivement, le plus éprouvant, ce sont les relations sociales, presque toujours associées à l’alcool pour moi…. je vis en Champagne et c’est culturel ! Pour simplifier , je ne bois jamais la semaine ( déjà ça c’est réglé), et le week-end, je déguste un ou deux verres, pas plus, sinon j’ai un ulcère à l’estomac qui me fait trop souffrir ( ce n’est pas vrai mais ça m’arrange).

    5. Bonjour Lucile,

      C’est tout à fait vrai, l’alcool s’est tellement banalisé que c’est devenu la honte de ne pas boire sauf si on est enceinte ou malade..
      Une fois, je faisais mes courses et j’achetais des Tourtels. Un jeune vendeur du magasin a dit à son collègue, « c’est quoi ces gens qui boivent des Tourtels! » je regrette de ne pas avoir répondu quelquechose sur le coup.. en passant par les 4 étapes bien sûr.. 😅
      Et l’autre chose, c’est qu’il n’y a pas encore beaucoup d’alternatives.. que ce soit dans les bars/restaurants ou dans les commerces.. on se retrouve toujours avec des sodas ou jus de fruits trop sucrés ou l’éternel Virgin Mojito.. Perso, je suis dans une période Kombucha (que je ne trouve que dans les magasins bio..)

      Donc si vous avez des tips de boissons sans alcool (et/ou de magasins où on peut les trouver..) bonnes, peu sucrées et pas trop chères, je suis preneuse! 😉

      Pour conclure, j’ose espérer que cela va changer comme la vision qu’on avait des personnes qui mangent végétarien.. Ne pas boire d’alcool, ne sera plus un sujet un jour !

      Merci ! et bon weekend ✨ !

    6. Helene DALLA LONGA

      Bonjour,
      Tout à fait d’accord. je suis viticultrice et je suis d’accord que l’on peux avoir une consommation de vin modéré et aussi pas boire d’alcool du tout c’est le cas de ma fille qui ne veux pas consommer aucun alcool . et on cohabite sans problème haha ! Mais j’ai appris récemment qu’il faut faire attention à toutes ces nouvelles boissons désalcoolisées. En effet le fait de sortir l’alcool pose un problème de conservation et de propagation de germes nocifs : seule solution la pasteurisation ou l’ajout d’additifs . Donc faire attention à ce que vous buvez ce n’est pas forcement bon pour la santé non plus.

    7. Merci Lucile pour cette réflexion qui, encore une fois, sort du lot ! Merci d’avoir une proposition concrète et humaniste (et comme toujours bienveillante sans être « beni-oui-oui ») à formuler dans cette médiocrité ambiante ! Je vous suis toujours avec autant d’admiration et de reconnaissance, continuez votre merveilleux travail, merci !!

    8. Excellent article !
      Merci.
      Je ne bois pas car je n’aime pas celà,
      Un verre d’eau pétillante m’apporte autant voire plus de plaisir qu’un verre de vin 🤷‍♂️ oui clairement une tare en France ou en Suisse où je vis.
      Mais on peut tous progresser en matière de tolérance vis à vis des comportements différents chez autrui.
      Donc merci pour votre éclairage sur ce sujet

    9. tu ne bois, tu es chiante, ok. Dans les années 90, j’ ai fait 2 réveillons du nouvel an avec mon école de danse de salon. Avec mon mari nous avons passé la soirée au Perrier et jus de fruits et on s est éclaté toute la soirée sans « la gueule de bois ». À chacun son plaisir, ce qui ne m empêche pas de boire un verre de bon vin de temps en temps

    10. Je n’ai pas bu durant des années car je n’aimais pas le goût de l’alcool (avec l’âge j’apprécie une coupe de champagne ou un cocktail de temps en temps). J’ai dû apprendre à répondre, avec humour dans la mesure du possible. Car ces remarques existent depuis plusieurs décennies. A une époque où ne pas boire ne serait-ce qu’un verre était réellement considéré comme chiant. Aujourd’hui, je suis mieux comprise qu’il y a vingt ou trente ans.

    11. Merci Lucile et bravo pour cet article très intéressant et très juste (je ne bois pas d’alcool!).
      J aime beaucoup ta franchise et tes idées même si je n’adhère pas toujours à tout ou du moins je n’arrive pas à tout mais c’est toujours très intelligent. Continue à nous motiver 😀

    12. Ahaha je rigole car je les coche toutes tes cases et depuis longtemps donc la végétarienne ne chiante depuis ses 15 ans, qui ne boit jamais d’alcool et qui fait du sport tous les jours… ça plaît pas trop 😝 mais au final je laisse dire et je donne mes arguments qd on me demande…

    13. Merci pour ton article ,Lucile sur le sujet de l’alcool. Je te fais part de mon témoignage, comme tu invites à le faire en fin de newsletter.
      Ma 1ere réaction : si je dis que j’arrête l’alcool alors que je suis DÉJÀ végétarienne depuis 1 an et demi, alors là , 😱 je n’ose envisager les réactions de mon entourage,😅 je vais définitivement être encore plus chantante et ennnuyeuse ahah. Mais je vais encore devoir argumenter sur mes choix de vie… en ai-je l’énergie ??
      j’y pense de plus en plus et essaie de réduire un max. Pour ma part, je ne bois pas d’alcool la semaine, seulement le week-end… mais toute la soirée, voire toute la nuit si c’est la fiesta. NON STOP… J’ai aussi envie de dire que ça dépend avec qui on est. J’ai des couples d’amis avec qui on boit pas mal et je suis deja un peu regardée avec des grands yeux avec mon végétarisme… alors je sentirais le jugement, même si je pense qu’ils seront très respectueux avec moi. Autre sujet, mon beau-frère a arrêté de boire, du jour au lendemain, car il a eu une soirée où il a eu un déclencheur. Et bien je te dirais que c’est beaucoup plus facile pour les gens qui te reçoivent, ça perturbe moins leurs habitudes d’hôtes. Mais clairement ça été compris car tout le monde trouvait qu’il buvait trop…
      Pour ma part le gimber fait bien le job pour l’apéro sans alcool avec de l’eau gazeuse. Je testerai bien le JNPR pour effectivement baisser plus fortement m conso, je n’aime pas les boissons sucrées… mais le prix, 😨 …
      Voilà ! Encore merci pour tes motiv au quotidien sur insta , ça m’aide bien à me motiver tous les jours côté sport et alimentation, quelle gniac 💪🏼!

    14. cc moi aussi je suis la chiante de service, quand je dis non pas d alcool, on ne me propose rien à la place 🤦‍♀️

    15. marjorie bergonnier

      Oui c est plus facile mais c est pas gagné non plus … le verre ou plus du vendredi est difficile à supprimer a à dissocier du moment « lâcher prise » « détente » «  discussion plus légère » Qu on a envie en fin de semaine de taf !
      Et je parle pas des dimanches en famille ou entre amis ou ne pas boire un verre et carrément difficile pour certains a croire ! Car on devient extrême quand on ne veut pas boire du tout …
      Mais avec les copines ça va , car elles l ont toute fait ou buvaient moins 🙂
      Bref ! Ça avance mais c est pas encore fluide 💪💪💪

    16. En effet, je l’ai travaillé car je ne bois quasi plus non plus et 2 de mes amies sont abstinentes après avoir abusé. Aussi, je suis très respectueuse, tolérante et attentive au regard des différents modes de consommation de chacun tant sur l’alcool que sur la nourriture.

    17. Bonjour, très beau sujet sur ce message qui fait réfléchir. Nous avons tant besoin de réconfort et de relationnel une fois encore par cette période de conflits permanents, que la convivialité et trinquer sur un bon cocktail nous réchauffe forcément le cœur et l’esprit ! Mais chacun fait ce qu’il préfère après tout. Et je pense que tous ces nouveaux changements sur nos modes de vie dont nous avons besoin sont le signe que l’on est à l’écoute de son corps et que nous en avons besoin. On évolue tous et les dictats sont proscrits, la singularité est bienvenue, elle peut faire réfléchir que nous sommes tous uniques et c’est ce qui nous anime et cela est respectable. Etre bienveillants et curieux les uns avec les autres nous nourri, nous fait évoluer. Cela rend heureux et stimule de découvrir les différences de tout à chacun. Ça nous apprend un être plus tolérant. Pour ma part cela me fait du bien et je suis en pleine transformation, je cherche ma singularité, à m’accepter telle que je suis, à me distinguer des autres et j’avance petit à petit et je me sens bien. Qui m’aime me suive.
      Belle journée à toutes☀️🦋🍀

    18. Merci pour vos newsletter J’ai arrêté de consommer de l’alcool il y a 13 ans même si je n’en ai jamais consommé beaucoup .Les gens sont en effet très jugeant et considèrent que si l’on ne boit pas on ne fait pas parti des festivités ,il est surprenant également de constater que lorsque l’on ne boit pas d’alcool à l’apéritif les gens ne vous proposent pas de vous resservir lorsqu’ils offrent une « deuxième tournées  »
      Bravo Lucile belle victoire
      Merci pour vos podcats ,publication insta et vos propos toujours positifs et motivants

    19. Coucou Lucile, (j’aime te dire coucou comme si on était amie car c’est un peu ce que je ressens vu que je te suis depuis longtemps et je commente parfois et je like tjs).
      J’ai adoré cet article comme tant d’autre. Merci beaucoup ! Je suis très concernée par cet article et j’ai vécu cela toute ma vie même si maintenant çela choque moins de ne pas boire et de ne pas fumer : je n’ai jamais bu (ni fumé). J’ai toujours détesté ça. La cigarette me rend malade (l’odeur suffit) et l’alcool même si je goutte tjs un peu et que je peux trouver parfois que c’est bon, cela m’écœure et je n’ai jamais envie de boire plus qu’un trempage de lèvres ou un micro verre. Donc j’ai tjs été chiante et jeune j’ai eu svt eu droit à : tu ne bois pas tu ne fumes pas mais est ce que tu baises ? (Charmant !) J’ai tjs répondu que je n’ai pas besoin de tout ça pour m’amuser et faire la fofolle et que c’est eux qui avait un problème. Aujourd’hui à 50 ans personne ne me dit plus rien et la mentalité a évolué. À l’inverse j’essaye d’être tolérante avec les personnes qui boivent (j’ai du mal avec ceux qui fument), en effet j’ai du mal à comprendre ceux qui boivent pour être ivre et se faire du mal à terme. Même si je comprends les raisons, c’est parfois dur, je le vis avec mon conjoint notamment. Je pense aussi que ce genre de message peut aider certains a évoluer alors merci beaucoup Lucile pour toute l’aide que tu nous apporte à tous les niveaux !
      Ah je voulais te dire aussi : je prends les escaliers tout le temps (même quand j’ai une petite valise, sauf après 15 km de marche quoi que ca dépend) et je prêche la parole partout et autour de moi en parlant de toi (je suis ta disciple !), ce qui m’attire des petits commentaires mignons mais je trouve que ça commence à faire effet. Je pense à toi tout le temps devant les escalators. Je me fous de ce que pense les autres et à l’inverse je suis tellement persuadée de bien faire que c’est moi qui gentiment fait des petits commentaires en réponse. (Je parle surtout de mes proches). Sache que tu ne parles pas pour rien !
      Je te souhaite le meilleur
      Ton disciple
      Isa (bananahamac sur insta)

    20. Bonjour Lucile,
      merci pour cet article. Je livre ici un témoignage encourageant, tant pour ceux qui ne boivent pas/plus, que pour ceux qui accompagnent! Je suis devenue maman (par surprise) à 42 ans. Et depuis le début de ma grossesse à 41 ans en 2021, j’ai arrêté de boire (cela fait 3 ans désormais). Pendant la grossesse et l’allaitement, les gens ont compris et n’ont rien dit. C’est après qu’ils ont posé des questions. Et ils ont respecté: ils me demandent ce que je bois à la place et demandent à essayer! (le Kombucha par exemple 🙂 ou le kéfir) Mais ce qui m’a surpris le plus, c’est dans mon milieu professionnel: les travaux publics. Milieu historiquement très « alcoolisé » et masculin, je me suis retrouvée au dernier repas de fin d’année à table avec 6 convives, (dont des moins de 30 ans) parmi lesquels 3 ne buvaient pas! La discussion a été très riche, sans jugements et pleine de bienveillance de la part de tout le monde. Les raisons de la non-consommation d’alcool sont variées. Et ça fait plaisir de se sentir moins seul! Et pourtant, nous étions allé visiter la cave des célèbres Pères Chartreux, qui fabriquent cette sublime Chartreuse!! Sachez qu’ils fabriquent aussi de la tisane pour ceux qui ne boivent pas d’alcool 😉

    21. En ce qui me concerne, je ne bois plus une seule goutte d’alcool depuis 2013, je fais du sport 6 jours/7; je me couche toujours vers 21h30 (mais suis debout vers 5h30/6h) et je suis végétalienne depuis janvier 2015.
      Ce que les autres en pensent? Je m’en fiche car ce qui compte, c’est que je me sente en bien meilleure santé qu’avant et je remarque que plusieurs personnes de mon entourage me demandent des conseils…
      Ce qui pour moi serait « chiant »: ne plus avoir l’énergie pour faire du sport ou des tas d’activités très sympas qui apportent une véritable plus value à ma vie: la lecture, la couture, cuisiner, faire des ateliers avec ma famille, mes amis, me rendre utile…
      Je n’ai plus besoin de béquille (alcool etc…) pour avoir l’impression de combler un gros vide existentiel.

    22. Bonjour Lucile
      Je ne bois plus d’alcool depuis 7 mois . Et comme je me sens bien 👍
      Le regard des autres et jugements je n’en ai pas eu et de toute façon je n’en aurait pas tenu cas . Ton message est bien compris ♥️

    23. Merci Lucile pour votre prise de parole sur ce grand sujet qu’est l’alcoolisme. Je buvais pour beaucoup de mauvaises raisons ( parce que j’avais passé une mauvaise journée, parce que j’avais passé une bonne journée, parce que c’était samedi, parce que je voulais faire comme les autres, parce que je n’allais boire de l’eau avec le rôti du dimanche….) en fait on se trouve toujours une raison pour boire. j’ai fait l’exercise de lister les vraies bonnes raisons de boire et j’ai eu du mal à en trouver. Je suis le genre de personne rigolote, qui a l’alcool rigolo qui fait des blagues … sauf que les lendemains beh c’est trop dur. ça n’en vaut pas la peine je trouve. Les réactions que j’ai eu quand j’ai refusé un verre ont été dures à entendre : « oh là là t’es chiante » « ah mais non putain c’est encore un truc à la mode là! »… au début c’était dur à entendre, limite je pensais que j’étais chiante… et puis au bout de quelques mois, de quelques essais de réduire (consommation de 16-18 verres par semaine!!!) , j’ai appris à apprendre de manière calme et posée et aussi à « envoyer bouler » de manière calme et posée les personnes qui me disaient que j’étais devenue  » chiante ». ça fait depuis décembre que je controle ma consommation d’alcool (via l’application du gouvernement « OZ ensemble ») et je me sens mieux physiquement, mentalement , j’assume, j’arrive à passer une bonne soirée et à danser sans boire…. et le kiffe du lendemain sans gueule de bois ça n’a pas de prix!! bref merci lucile de véhiculer ces messages, j’ai été choquée aussi de voir que léa salamé (que j’aime beaucoup) pouvait réagir de manière aussi primate!

    24. Bonjour Lucile,
      Merci pour ce sujet très intéressant, actuel et qui me parle beaucoup. Dans un premier temps, les propos de cette journaliste m’ont beaucoup irrité et puis après réflexion, merci à elle d’être déclencheur d’un débat actuel (malgré elle…).
      Je suis cette amie qui ne boit pas/plus en soirée, j’ai appris à être posée lorsque les questions fusent. Ce qui n’était pas le cas au début, je trouvais ça agressif et facile de juger cette différence saine. Je réponds aujourd’hui, tout simplement, que c’est mieux pour ma santé et mon état physique, que je me sens mieux comme ça. Et perso les ginger drinks me plaisent davantage. Merci pour ce sujet, tes conseils et ta détermination. Toujours un plaisir de te lire et de t’écouter.

    25. J’ai attendu mes 30 ans passés pour boire régulièrement, et personne ne m’a jamais rien dit sur ma conso d’alcool.
      Aujourd’hui, où je bois un verre plus facilement, quand j’en bois pas, on me fait la remarque. Mais personnellement, je fonctionne à l’envie tout simplement.

      Je ne comprends pas, dans le raisonnement, de devoir poser la question à la personne du pourquoi elle ne boit pas d’alcool ce soir. Si en soirée, je prends une bière et non un verre de vin, personne ne va me demander pourquoi, et si c’est uniquement pour ce soir ou toujours. Alors pourquoi faire cela entre le soft et l’alcool ?

    26. Merci merci Lucile pour ce post… Je viens d’accoucher, et la grossesse m’a permis d’avoir « une excuse valable » pour refuser un verre sereinement, alors qu’avant, je devais toujours me justifier quand je n’avais pas envie d’alcool ! Je me bats très souvent contre ces phrases que j’entends beaucoup trop … et très souvent, quand on me propose ce que je veux boire, et que je réponds un grand verre d’eau, et bien, on oublie de me servir.. comme si j’étais moins intéressante.
      Alors merci, de parler de ce fléau social, je me sens moins seule dans mon combat. Soyons fiers de ne pas boire et de prendre soin de notre santé 🥂

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