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Swimrun Utö – Mon compte rendu

    Comme promis, je vous fais le résumé de ma course en Suède, le swimrun World Series de Utö que je voulais absolument faire ! 

    Je ne sais pas pourquoi, c’était un rêve, un challenge que je voulais absolument relever. Un peu comme quand tu cours, tu veux absolument une fois au moins dans ta vie finir un marathon pour voir ce que ça fait de te frotter à une épreuve mythique. 

    Petit retour en arrière : le swimrun est le fait d’enchaîner trail et nage en eau libre sur des parcours nature : courir, nager, courir, nager … C’est un sport qui a été inventé en Suède, puisqu’en réalité, ce pays est constellé d’archipels d’îles, rocher, mer baltique, forets … Donc un terrain de jeu idéal. 

    La course à laquelle j’ai participé est une des épreuves du circuit des championnats du monde. Une distance « officielle » pour te donner des points et participer à l’épreuve mythique d’Otillö. 

    Et donc je voulais absolument y participer pour voir, pour me mesurer, pour connaître l’expérience. 

    Je me suis entraînée vraiment. Beaucoup. Depuis plus de 18 mois. Nager, courir, nager, courir. Me blesser … à la cheville en Janvier 2022. Tout recommencer, se muscler, nager, courir, se muscler … 

    Et au final je n’ai quand même pas réussi à m’entraîner assez. Surtout sur les sorties longues en running. J’ai bien réussi à enquiller le travail de vitesse en fractionné, la technique de pied, de foulée. J’ai nagé, je me suis musclée. Mais le volume en running je n’ai pas réussi. Sortir 2 à 3 fois par semaine plus d’1h c’est compliqué pour moi, dans mon rythme de vie.

    J’ai réussi quelques fois à faire des sorties de 1h30-2h, mais rarement. 

    Et même si mon coach Nicolas Remires – il entraine certains des meilleurs mondiaux – me disaient souvent que je n’en faisais pas assez pour le défi, je pensais que ça allait passer. 

    Pas assez dormi, pas beaucoup d’ambiance

    Donc nous voilà arrivé sur le matin de la course. Suite à des soucis professionnels j’ai enchainé plusieurs nuits sans sommeil. Je suis malade depuis le mercredi : sinusite, toux, fatigue générale. Et au moment d’aller prendre le dossard, je vois la table « race change » pour changer de course. Et j’avoue avoir vraiment hésité. Au lieu de partir pour 27km de trail et 5,5km de natation, aller sur la course « sprint » avec 12-13km de trail et 2-3km de natation. 

    Mais bon, je me suis inscrite, je me suis préparée, j’ai envie de relever le défi. Donc je prends ma puce et mon dossard pour la grande aventure, le Swimrun Otillo World Series – Utö. 

    Début de la course à 11h, pas beaucoup d’ambiance, finalement assez peu de participants et tout le monde a l’air de bien savoir où il met les pieds. Mis à part Antoine mon photographe triathlète préféré !! Qui n’a jamais fait de swimrun de sa vie et part direct sur cette course mythique. 

    La 1er heure est plutôt ok. L’eau n’est finalement pas si froide, les portions de course à pied sont ok, j’arrive à courir, je suis en chaussures minimalistes et je me sens bien dedans. La 2e heure ça va aussi, même si je trouve qu’il y a beaucoup de course à pied, avec des chemins pas faciles du tout, des rochers, des racines, et j’ai l’impression que niveau kilomètres : je n’avance pas !! 

    Mon cardio monte super vite dès que je cours, je me sens bof, je sens que je suis ultra fatiguée et que ça ne va pas aider. Je mange, je bois. 

    À 2h32, j’arrive « à la moitié » du parcours, et mon coach Nicolas Remires est là. Je râle. Je lui dis que j’en ai déjà trop marre du running, que j’avance pas sur ces rochers. Il me dit que ça va être long, qu’il faut que je me reprenne car les portions de trails qui vont suivre vont être beaucoup plus difficiles, et la natation aussi car plus exposée aux vagues. 

    Je repars pour la 2e partie de course, j’essaie de me remobiliser. De bien courir. Je me mets à chanter une chanson dans ma tête : « Get your freak on » de Missy Elliott, ça me donne la pêche et le rythme de 175 pas par minute qui revient dans mes jambes. 

    Courir nager dans les rochers suédois

    Je mange, je râle. J’ai chaud, j’en ai déjà grave marre, et je me dis que si j’avais changé mon dossard j’aurai déjà fini … 

    J’essaie de me dire de profiter, que je suis contente d’être là, que c’est moi qui ai choisi, que c’est beau, que j’ai tellement de chance. 

    Je le pense vraiment. 

    Pour moi, participer à un évènement sportif, à un défi sportif, c’est une chance. Une bénédiction de la vie d’être en pleine nature, en pleine capacité physique, de vivre un moment unique offert à tellement peu de gens sur terre. Je me sens privilégiée. Et là : à un tournant de trail … les rochers blancs et gris de l’archipel. C’est magnifique. C’est aussi froid et dur. Et je sens que je vais rentrer dans le dur. 

    La course est hyper étalée, je suis seule au monde. Moi, mes jambes, mes bras, les rochers et la mer. Il y’a un cygne qui se prélasse, c’est super beau et en même temps c’est super dur. Je me dis : « j’adorerai visiter ce coin sur un bateau avec mes enfants ! » 

    J’avance. Doucement. Sûrement. J’ai hyper peur de me blesser à chaque pas. 

    Moi, à 4h de course et l’impression de tourner en rond dans ces rochers et cette forêt …

    Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ces rochers sont glissants. Pour sortir de l’eau et remonter il faut s’agripper comme un malade. A un moment donné j’étais en grenouille sur un rocher et là … pfiouuuu je re-glisse directement dans l’eau !! Avec mes lunettes, mon pull buoy, mes plaquettes … hop tout recommencer. Puis une fois debout c’est glissant sous les chaussures, on marche comme sur des oeufs. Et hop il faut repartir courir. Puis re-nager. J’ai l’impression d’être dans un jeu vidéo de zombie, un doomsday réel. Je cours, je nage, je glisse, c’est gris et froid, je cherche les balises du chemin, je recommence… 

    4h30 de course, 5h. Interminable. J’arrive à un ravitaillement et je vois Alexis Swimrun. Un des meilleurs mondiaux. Il repasse à ce ravitaillement après la boucle infernale du nord de l’ïle. Je lui dis que j’ai envie de rentrer chez moi, appeler mon mari qu’il vienne me chercher. Il me dit que le plus dur de la course m’attend. Les rochers, les glissades … je pars à la guerre. 

    Swimrun suède

    La dernières 1h30 de course est vraiment un calvaire pour moi. Parce que j’en ai marre et j’en ai eu assez. J’ai vécu ce dernier bout comme un acharnement. Genre : tiens encore une difficulté. Et puis tiens un rocher encore plus haut à escalader, et puis tiens des racines supplémentaires. Et puis tiens, perds toi un peu dans notre parcours pas clair. Oh et puis tiens, de l’eau plus froide, et puis tiens, personne pour t’encourager / sécurité / te rassurer sur le parcours …

    Je marche pas mal. Je me maudis. J’arrive enfin au bout de 6h25. J’ai envie de tuer tout le monde et d’engueuler les organisateurs tellement ce parcours était horrible !!! 

    Beau, oui. Incroyable : oui !! Mais difficile : tellement. 

    Encore maintenant après 5-6 jours, j’ai du mal à « savourer » le fait de l’avoir fait. Et je trouve ça dommage que la course soit si solitaire, si dure, si froide en terme d’ambiance. 

    C’est clair qu’à refaire, je la ferai en duo, avec quelqu’un pour redonner de l’énergie mentale régulièrement, s’appuyer sur les ressources de l’autre de temps en temps. 

    C’est clair qu’à refaire j’aurai bien dormi et évité les soucis professionnels 2 semaines plus tôt. 

    A refaire je me serai mieux entraînée, plus de volume, plus d’entraînement sur les rochers de Fontainebleau à fond la vitesse. 

    A refaire j’aurai changé de course, pris la plus petite. 

    Je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même. J’ai choisi un challenge trop dur pour moi. Trop dur pour mes capacités d’entraînement. Trop dur mentalement aussi. J’ai peut être été trop emballée par les réseaux sociaux en ne voyant que des swimrunners affranchir des épreuves de dingue avec le sourire. On oublie qu’ils s’entrainent 15 à 20H par semaine, inlassablement. Je pense que je me suis fait prendre au jeu, du toujours plus. Alors que normalement je reste dans le raisonnable pour moi. 

    Je suis contente de l’avoir fait, sans blessure, de savoir ce que c’est. Ça me donne une expérience de finir au mental, vraiment décider de ne pas abandonner. 

    Parce que j’ai eu 10 fois envie d’abandonner. Demander à une des rares bénévoles à une entrée d’eau d’appeler mon mari pour qu’il vienne me chercher. Marcher et abandonner, ne pas prendre la boucle infernale de la fin et rentrer plus tôt en DNF (did not finish). 

    Et plusieurs fois quand je glissais dans les rochers, je me disais fort, tout haut : « tu t’accroches, accroche toi. Les pieds les mains, accroche. » vraiment je me parlais comme si je vous parlais à vous, ou à un coaché. 

    Je peux dire aujourd’hui, que je sais ce que c’est de finir au mental. De ne pas lâcher. Je sais vraiment désormais. Ça n’est pas agréable. Et même si l’on a fini, ça laisse un gout un peu amer. Parce qu’on n’a pas vraiment profité. 

    Finisher Otillo Swimrun

    Antibiotiques et corticoïdes

    Conclusion : 

    J’ai été placée sous antibiotiques et corticoïdes dès le lundi matin par mon médecin traitant qui m’a diagnostiqué une sinusite et trachéite sur infectée. Ça n’a sûrement pas aidé pour la course. Mais je suis seule responsable de mes choix. J’ai eu des courbatures 2 jours, normal. Aucune douleur, aucune blessure et ça déjà c’est un exploit. 

    J’assume totalement cette expérience unique. J’ai une gratitude extrême pour les organisateurs de ce genre d’évènement qui nous permettent de vivre l’incroyable. 

    Mais je pense qu’il faut aussi mettre un peu plus en avant les courses plus « courtes » sans les dénigrer. Parce qu’au final on profite autant d’une course plus petite, l’expérience est presque la même et c’est tout aussi extraordinaire. 

    Je me suis fait prendre au jeu du « toujours plus ». Alors que moi je suis à l’aise sur des défis d’endurance de 2h-4h max. Après j’en bave. Ça changera peut être mais pour l’instant c’est la capacité que j’ai. Et il faut que je la respecte. Et c’est déjà extraordinaire.

    Conclusion de conclusion 

    Et merci de me lire jusque là !! 

    J’ai envie d’aller plus loin dans les défis sportifs avec vous. Je sens que c’est cela que vous aimez, qui vous motive, plus que le côté « cuisses abdos ventre plat » à la maison. Attention je ne dénigre pas du tout !! Je suis très fière de mes vidéos body que je vous ai faites depuis des années. Et d’ailleurs, plus on a un objectif sportif défini, plus on obtiendra facilement ce corps en forme et dessiné que l’on recherche.

     Mais j’évolue dans ma pratique et je pense que vous aussi. Faire du sport dehors, en nature, se préparer à un défi pour en profiter, pas pour gagner. Expérimenter le sport sans se comparer mais pour vivre une expérience : c’est ce vers quoi j’aimerai aller d’avantage. Pour vous, pour moi. Pour aimer d’avantage ce que je fais et pour vous le partager d’autant plus. 

    Aussi dans quelques semaines, mois, je vous proposerai d’autres façon de vous coacher, de vous remettre dans la dynamique de la pratique sportive régulière, qui a du sens. 

    J’aime toujours autant le swimrun, la nage en eau libre, la course à pied. Mais j’ai envie de vivre ça comme une pratique douce pour profiter du terrain et de la beauté de la nature. Pas comme un affrontement brutal contre les éléments. Le trail oui pour profiter du paysage et de l’activité. La nage en eau libre pour la liberté qu’elle procure, pas pour se défoncer et se faire peur. Le côté « qu’est-ce que tu peux prendre encore comme difficulté supplémentaire » … NON. Au moins, ça je sais que je n’en veux plus.

    Le sport en nature pour l’aimer d’avantage. Pas pour l’affronter. 

    Merci de m’avoir lue jusqu’au bout. Et vous, comment vivez vous vos défis sportifs ? De quoi auriez vous besoin pour les vivre mieux ?

    93 commentaires sur “Swimrun Utö – Mon compte rendu”

    1. Merci infiniment pour votre honnêteté, qui fait un bien fou.
      C’est de ce type de récit dont j’ai besoin pour me préparer au mieux, m’équiper au mieux. Pour garder en tête que la montagne c’est difficile et dangereux, et que la photo au sommet postée sur Insta a nécessité tout un tas de trucs moins glamour (mmmh la crème Nok dans les chaussettes 😉 ) mais infiniment plus importants. Pour garder en tête que la mer c’est pareil, et rester réaliste sur la voilure voire ne pas sortir.
      Donc pour moi, besoin, comme vous le faites, que l’on me rappelle de rester humble et lucide dans mes choix et ma préparation ! Et de zapper les réseaux sociaux 🙂

    2. Merci Lucile. De prendre le temps de nous écrire (c’est tellement fluide à la lecture!), de partager de cœur à cœur toutes ces expériences dont certaines que je sais que je ne ferai jamais et pour la générosité dont vous faites éternellement preuve.
      Pour info j’ai remis grâce à vous le sport dans ma vie et cela a commencé par vos vidéos body sur YouTube. Elles n’auraient pas existé, je ne serai pas là à vous lire 2 ans après. Bonne poursuite de vos objectifs plaisir 🙂

      1. Je ne suis pas du type à écrire des messages sur internet. C’est d’ailleurs la première fois. Mais je fais tes vidéos d’étirement depuis pas mal de temps. J’ai été touchée par ton récit que je lis alors que j’ai fait mon premier 42k et 3200 de D+ en trail. Le mental est tellement important, la préparation aussi. J’aime être dans la nature et j’ai eu du mal à faire mon renfo, le fractionné. Et pourtant sa paye. Bravo pour ton mental, bravo à ton corps et bonnes futures aventures 🙂

    3. je suis allée jusqu au bout du resumé ..et de mon défi.
      merci de rappeler que tout n ‘es pas facile , qu’il faut se préparer mentalement physiquement.
      je suis toujours surprise des personnes qui font des marathons au bout de 6 mois, il y a parfois une course au toujours +.
      idem trail avec 1200 D+, qui me laisse un sentiment mitigé , pas le temps que j avais prévu, une douleur au genou qui m empêchent de courir les 5 derniers kms, alors que c’était enfin roulant.. par contre des paysages grandioses, une super ambiance, des bénévoles au top..
      une grande fatigue et beaucoup de mal à réenclencher la machine !!

    4. gabriel.carreira-4158

      Tout simplement bravo. depuis trois ans je vous suis dans ce que vous faites en tant que coach et j’avoue même si des fois par rapport à certaines vidéos sur YouTube je n’étais pas d’accord. il n’en reste pas moins que le contenu de vos programmes sont toujours de qualités et accessible à tous. On ne fait pas mieux sur le Web. Maintenant de coach pour le plus grand nombre à sportive accompli dans ce qui est le swimrun, surtout celui d’Otillo et bien je dis bravo. En dehors du triathlon de type Ironman, on est quand même sur du très dur, c’est quasiment de l’ultra, c’est hardcore. Bravo Lucile tu as été jusqu’au bout. Soit fier de toi, même dans la douleur, ce genre d’évènement intense ne se vit qu’une fois. La prochaine course sera déjà différente. C’est comme ça quand c’est aussi intense. Cette sensation de répétition n’existe pas. C’est toujours une nouvelle expérience, des sensations nouvelles dans notre vie et surtout des souvenirs qui restent et qui nous font sentir bel et bien vivant. Alors Lucile prête pour la prochaine ? Moi je crois en vous. Ne le prenez pas comme un échec, bien au contraire. Vous avez réussi à faire cette épreuve difficile jusqu’au bout. C’est déjà une grande victoire en soi. Bravo Lucile. Vous êtes un exemple à suivre pour beaucoup d’entre nous. Chapeau ! Je m’incline. Je vous embrasse très fort et vous dis bravo ! pour cette expérience et ce partage sur les réseaux. Vous êtes ma championne. -Gabriel

    5. Bonsoir,
      Tout simplement « génialissime ». Je vous suis depuis peu, depuis l’année du COVID et j’admire votre pugnacité.
      Bon rétablissement.

    6. Merci Lucile pour ton article. J’apprécie le fait qu’une coach ose parler de ses ressentis dans ses défis, surtout quand cela a été difficile. J’aime le fait que tu mettes en avant que tu avais choisi de faire cette course, que tu es allée au bout malgré tout, même si tu as vécu l’enfer. Ça donne un vrai côté humain au sport, qu’on voit trop comme une performance physique ou esthétique aux travers des réseaux. Ça prouve la force du mental au delà du corps. Demain je fais la course royale de Versailles. 15k. Je sais que ça va être dur car cette année contrairement à l’an passé, je ne suis pas bien préparée en cardio. J’ai fait du renfo mais je n’ai pas fait de sorties longues. Même les courtes que je peux faire en semaine n’ont pas été suffisantes. Je la fais avec une amie qui est comme moi. On l’a fait ensemble l’an dernier et cette année c’est un peu à l’arrache. Mais on la fait. Alors je penserai à toi ! Bravo pour tout ce que tu nous inspires au quotidien. C’est grâce à tout ce que vous proposez depuis des années que j’ai appris à changer ma façon de m’alimenter, de faire du sport et d’apprendre à m’aimer plus, à prendre soin de mon corps. Ça me fait du bien à la tête et je me sens plus forte !

    7. Bonjour Lucile, et félicitations, je suis sincèrement admirative !!!!!! De mon côté, je n’ai jamais participé à un seul défi … rien que le mot me donne de l’urticaire. Je n’aime pas ( c’est très personnel et en aucun cas une critique négative, c’est juste mon mode de fonctionnement) le « plus loin, plus dur, mieux, plus longtemps, plus rapide,meilleur, plus fort, plus plus plus … » J’aime juste kiffer sans objectif (et c’est peut-être ça que je devrais travailler, je ne sais pas …) Merci Lucile pour tout ce que vous nous partagez.

    8. Merci beaucoup pour ce témoignage!!!! Tellement « rassurant » de pouvoir lire que certains objectifs sont parfois juste « trop » (même si j’aurais évidemment préféré lire que tu as kiffé et que c’était super génial, c’est vraiment bien d’être transparente dans ce monde où on pense qu’il faut tout le temps faire plus, plus vite, plus fort). On voit tellement d’ultra trails, marathons etc sur les réseaux sociaux qu’on a l’impression que c’est la norme et que c’est ce qu’il faut faire sinon c’est juste nul… alors qu’en fait c’est ok et qu’il faut respecter ses limites (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas se dépasser, se surpasser pour progresser aussi, mais dans le respect de son corps). Le but ultime est de vivre longtemps en bonne santé !
      Merci pour ces mots, merci pour tes programmes!!! J’ai commencé le bien courir cette semaine et j’adore!!
      Bonne récup et à bientôt sur un nouveau challenge!!!

    9. Bonjour
      Je vois découvre . J ai lu votre partage et je viens d écouter votre story sur Instagram. Comment ne pas affronter la nature mais en profiter ?!
      Comment ne pas affronter son corps ( sa nature intérieure ) mais le respecter , l apprécier, le remercier .
      Je pense que nous sommes nombreuses à avoir un rapport « compliqué » avec notre corps, souhaitant qu il corresponde à des critères de beauté , d injonctions , que la société nous a transmise et que l on a fait sienne. Ces culpabilités qui nous dévorent jusqu’à bouffer notre corps , le menant a l indigestion …. Le dégoût ….
      Ce qui est à l’extérieur est comme ce qui est a l’intérieur de nous . Alors peut être est il venu le temps de changer de perspectives et voir la tête en bas, le coeur au dessus du mental ce qui est « sain » pour soi , pour son corps …. Écouter ses besoins et respecter ses limites : une définition peut être de l amour de soi .
      Pratiquer une activité qui nous fasse du bien , qui nous respecte, qui nous renforce , qui nous stabilise , qui nous sécurise , qui nous épanouisse , en respect , bienveillance et douceur .
      Je pense que cette pratique peut exister , mais je ne suis pas professionnel. Peut être que le poids de notre corps est suffisant pour lui pour se renforcer en se respectant . Peut être que marcher à une cadence soutenue et profiter de la nature est aussi galvanisante pour nos fibres et muscles qu une course effrénée bloquée sur la performance et le no pain no gain. Peut être qu il est temps de cesser ce combat contre la nature , cette destruction de la planète , comme il est temps de l intégrer aussi pour notre corps ….
      Merci pour vos partages . Bravo à vous pour ce courage .

    10. Hello
      Merci pour ce récit on s’y croirait !!
      cette humidité est très inspirante. je me suis inscrite sur un trail de 30 kms et 2000d+ et j’avoue que j’ai peur. je me dis que j’aurais du plus m’entraîner mais je n’ai pas pu (blessure et vie bien chargée)
      gros challenge en perspective . je penserai à toi et à toutes les BBL/Wellso quand j’en aurai ras le bol de galérer
      a bientôt pour de futures aventures.
      et merci encore

    11. Gaëlle Masson-Voisin

      T’es quand même grave balèze !! Oui, t en a bavé, tu dis aujourd’hui que tu n y retourneras pas dans ces conditions, c’est que c’était certainement l exacte épreuve dont tu avais besoin d expérimenter pour savoir où se situent tes véritables aspirations. Tu as défié tes limites en ne limitant pas tes défis. J’apprécie toujours autant cette authenticité qui est la tienne. Créative comme tu es, nul doute que tu vas tirer de grands enseignements de cette aventure… Moi, je retiens que tu m’impressionnes et ça me donne envie de me challenger aussi… mais sans aller trop loin trop vite pour pouvoir aller loin longtemps.
      Bravo Lucile

    12. Merci Lucile pour ce témoignage poignant, j’avais sincèrement l’impression de galérer avec toi et de t’entendre t’autocoacher. Je partage avec toi ce constat de jeu de toujours plus qui peut être néfaste. La progression est importante mais dans la mesure du raisonnable et le plaisir avant tout (comme dirait Marcel Patoulatchi). On n’a pas l’occasion de s’entraîner comme on le voudrait : famille boulot… c’est frustrant mais c’est à prendre en compte.
      Grosse envie d’aventures aussi de sortir de la route, d’apprendre encore plus sur moi, l’endurance, la nutrition, l’autonomie. Et je vais rester bien attentive à la suite. Merci encore j’ai adoré te lire jusqu’au bout, tu as cette authenticité rare et chère à mes yeux ! et j’en veux encore ! À très vite Warrior !!

    13. Merci pour ce partage et vraiment bravo pour cette course ! C’est important aussi de nous montrer que même préparée, entraînée on peut ne pas se sentir au top le jour de la course ! C’est un exemple de ténacité que tu nous partages avec une belle humanité et réalité ! bravo à toi et Merci pour tes mots si vivants 😉👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻

    14. Bonjour Lucille,

      Un immense BRAVO pour ton challenge et force mentale !!
      Pour le commun des mortels comme nous, il est important de définir ce que l’on va chercher dans de tels défis sportifs.
      J’adore ça, je pratique le trail depuis 10 ans. Une façon de se mettre à l’épreuve, aller cherches ses limites. Ces épreuves sportives m’aident énormément dans mon quotidien. Me donnent de la force et de la pugnacité !
      Mais il est vrai qu’il faut choisir ses courses. J’en ai fait des dizaines et j’ai trouvé le baromètre qui me convient parfaitement. La quantité de plaisir doit être supérieure à la quantité de douleur. Je n’ai jamais abandonné, toujours classée, bien ou moins bien, aucune importance. Par contre, il y a quelques courses auxquelles je n’ai participé qu’une seule fois : trop de douleur, pas assez de plaisir …. je passe mon chemin !

      Bonne suite et encore bravo !

    15. félicitations déjà et ton expérience résonne en moi parce que même si l’épreuve n’a rien à voir je vais faire mon premier trail à 57 ans en octobre 15 km et 670 de dénivelé.et comment toi je me dis que je ne sais pas si je serais assez préparée.je cours en ce moment et n’arrive pas à faire ce que je veux.mqus comme toi aussi j’ai envie,je suis excitée et j’ai hâte.mais par contre je vais le vivre avec une autre BBL et ça c’est top (Mylène Arnaud) j’ai vraiment commencé le sport en 2020 sinon avant je faisais juste danse et randonnée.voilà relever des défis c’est top.cest grâce à toi tout ça.encore bravo et merci Véronique

    16. Je me retrouve dans ce partage avec des défis pourtant différents. Sincèrement merci pour ce parcours si inspirant qui fait également écho aux Listen&Go, « passer du physique au mental, du mental au physique ». Le BBLÉTÉ2021, par sa thématique, m’aura appris à privilégier le sport en extérieur et les programmes LW & Wellso me permettent de me dépasser à la maison. Me sentir plus forte, plus confiante, ces programmes s’intègrent à mon emploi du temps trop souvent chargé et le bien-être et la confiance qui en ressortent se reflètent dans tous les aspects de ma vie, en famille & professionnellement. Longue vie à vos programmes! ♡♡♡

    17. Merci pour ce récit sincère. J avais l impression de vivre la difficulté avec toi.
      Je suis d accord avec ta vision. Du sport avec un peu de challenge, mais surtout beaucoup de plaisir! Sinon on ne peut pas maintenir ça au quotidien. Le sport pour le bien être et la satisfaction personnel !!!

    18. Merci Lucille pour ce partage et me faire prendre conscience que les limites ne sont pas un échec. En tout cas, moi j’ai découvert le SwimRun avec toi et ca me donne tellement envie d’essayer, ces parcours dans la nature ca fait rêver. Je me suis mise à la course à pied depuis 1 an avec 3 sorties par semaine (tes listen&go m’accompagnent notamment celui de « Fit après 40 ans ») et l’année prochaine je reprends la natation en club. J’attends avec impatience la suite de tes aventures. Je te suis depuis longtemps maintenant et j’aime toujours autant même si j’ai plus de mal avec la nouvelle formule. J’aimais beaucoup cette relation un peu « privilégié » qu’avec toi.
      Bon repos et j’attends avec impatience que tu nous propose de nouveaux défis et je suis preneuse de conseil pour commencer les SwinRun (matériel, entrainement spécifique, conseil, etc…)
      Merci pour ton énergie, ton enthousiasme et ta motivation

      1. Bravo Lucile de l’avoir fait et de ta sincérité. J’ai commencé des courses de Running 10 km et 20 km en mai grâce à toi. Et en septembre je reprends des cours de natation. Tous tes partages m’ont bcp aidé depuis 2 ans. Merci et sois fière de toi 💖

    19. Bonjour Lucile,

      D’abord Félicitations. Félicitations pour t’avoir donné plus que tu ne le pensais à devenir finisher de cette course. Félicitations de ta sincérité sur ton aventure, comment tu l’as vécue et ressentie.

      Merci pour ton travail de tous les jours, tes remises en questions, tes formations pour toujours évoluer et savoir nous transmettre tout ce qui t’enrichie.

      Alors oui, tous les programmes abdos cuisses fessiers bras sont bien et importants, il faut être musclé, c’est une base.
      Puis les programmes running, je cours depuis toujours, j’ai pris le dernier programme, j’avoue que ça m’apporte un petit plus à la base que j’ai, des piqures de rappel😉
      Puis les programmes alimentations sont aussi importants, comment la machine peut fonctionner si le carburant est de mauvaises voir très mauvaises qualités ?

      Des défis viennent à point. Voir le résultat de cette équilibre que l’on travaille, se donner des objectifs pour les jours où la motivation est moins présente mais l’envie de cet objectif si grande…

      J’ai envie de suivre cette aventure du swimrun que tu proposes, mais entre mon travail, ma charge familiale, j’avoue que le tarif me freine +++ (même si je sais que l’organisation et tout c’est un coup) mais surtout je ne vois pas mon conjoint le laisser partir.😅 (c’est mon quatrième enfant😅😂)

      Je te suivrais avec les wellies qui auront la chance de t’accompagner et vivre cette belle aventure humaine.

      Je note dans ton récit que tu es humaine, que tu as su ce qui allait et ce qui n’allait pas et ce qu’il te manquait pour vivre pleinement ton aventure. Mais tu peux être fière de toi et de ton mental car finalement tu l’as fini sans appeler ton mari en cours de route😉

      Bravo encore à toi et bravo à ta famille qui te laisse vivre tes aventures en te soutenant.

      1. Marie Hélène.

        Wahou! En plus d’avoir tenu , et réussi, la sagesse d’être honnête et d’en faire une analyse objective.
        J’adore ! Et bravo !
        Moi maintenant après de gros soucis de santé, je ne jure que par le sport plaisir. Et parfois je culpabilise de rester plus ou moins en zone de confort. Mais on oublie que notre zone de confort est déjà une zone d’exploits par rapport à la majorité des personnes. Et ça tu sais nous le dire Lucille !
        J’ai envie de te suivre dans les prochains défis sport nature, pas trop trop durs … chiche !

    20. Merci beaucoup Lucile pour ce partage !
      BRAVO! BRAVO! BRAVO !!!!!!
      Tu es mon exemple de force mental et physique !
      Depuis plusieurs années je suit tes programmes et je vois touts tes progrès,
      tu es formidable, bienveillante et joyeuse .
      J’ai appris grâce à toi faire le sport en écoutant mon corps . Et de n’a pas avoir peur de se remettre en question.
      Merci beaucoup !!!!!!
      Anna

    21. Bonjour Lucile,
      Merci et bravo pour ce compte rendu très « vrai », sincère et honnête. Et bravo d’avoir affronté le tout, malgré tout. Même avec ce sentiment latent d’avoir subi, c’est une sacrée expérience personnelle.
      Pour le reste : je suis totalement d’accord avec l’idée de se détacher de cette espèce d’emballement du « toujours plus », toujours plus de km, de dénivelés, de vitesse, etc. J’en suis atteinte aussi régulièrement, mais je suis aussi vite rattrapée par d’autres impératifs (professionnels essentiellement) qui font que je n’ai pas la possibilité de m’entraîner correctement pour ça. Et c’est comme ça depuis de nombreuses années. J’ai 50 ans, j’ai envie de continuer à courir, mieux si possible, j’ai commencé l’aviron à l’automne dernier, j’ai envie de le faire bien et d’être en forme. Avec des défis, parce que ça fait rêver. Le tout est de trouver un « milieu » qui nous convienne, entre le « plan plan » et le truc totalement barré !
      Vivement la suite donc !

      1. Marie Hélène.

        Complètement d’accord et presque le même âge ( je suis un chouya plus vieille ).

    22. Hello,
      Un grand BRAVO pour ce grand gros et beau challenge. MERCI de l’avoir partagé.
      J’ai eu des frissons en lisant.
      Je vois ça comme un exemple, une leçon..de vie…pour chacun, pour tous, quelque soit le domaine.
      Perso, je suis toujours aux vidéos matinales, me faire du bien sans me faire mal. J’essaie aussi de dépasser ma zone de confort et de faire mieux que la fois précédente ; ce sont mes challenges à moi et je suis fière de progresser un peu plus.
      Et c’est grasse à toi Lucile, ton coaching, les mots justes, les encouragements, la technique de la posture
      pour bien faire et pas se blesser.
      Encore un GRAND MERCI et un GRAND BRAVO.

      1. Merci Lucile ! Merci pour ton récit avec l’émotion et la clarté de ce que tu as vécu…
        La nature est une source de bien-être incroyable et ton évolution en ce sens… C’est justement fort de sens et d’évidence après l’épreuve sportive et mentale que tu viens de vivre…
        Tous mes encouragements pour la suite et hâte de voir ce que tu nous proposes.

    23. D’abord un très grand bravo de l’avoir fait, c’est vraiment une très grande performance d’être allée jusqu’au bout.
      Ce que j’aime chez vous, c’est votre capacité à nous faire aimer des défis qui sont abordables: il y a 18 mois je ne courrais pas, j’avais envie de m’y mettre mais je n’y arrivais pas toute seule. Et grâce à vos programmes, j’ai fait une course de 7km, puis de 10km. Et grâce à vous aussi, je sais que c’est ok de ne pas vouloir le toujours plus. Donc je vais rester sur 10km pour l’instant, c’est la bonne distance et le bon temps pour mon rythme de vie. Donc quand je vous lis, je dis bravo et merci de nous rendre fière de nos limites.

    24. Bonjour
      merci pour ce retour, effectivement on comprenait la souffrance sur ton insta ! alors perso je suis maraichere, je subis souvent la violence de la nature et je n’ai pas alors mais pas alors envie en « loisir sportif » de la subir aussi ! parceque nous aussi souvent « on finit » au mental ! parceque trop chaud, trop froid, trop de mistral, trop de pluie il faut malgré tout finir ce « truc », réparer pour pouvoir avancer, et avoir une suite dans ce metier, une rémuneration à la fin du mois ! BREF donc non pas revivre ça en « hors boulot ». Mais je trouve ça génial de me depasser physiquement par ailleurs, de me transformer. et merci pour le programme printemps et en cardio libre, j’apprends à courir. Et je kife trop, courrir dans la nature, au calme. et « bien courrir » va vraiment m’aider. et j’ai trop envie de m’inscire à des petits trails en montagne mais sans compet ! j’ai jamais fait pour l’instant! jamais courru plus que 30 minutes ! mais c’est mon obj et en meme temps j’ai envie de profiter de la nature ! ce que je peux pas faire qd je randonne avec mes enfants ! alors j’ai plutôt envie de faire les parcours de compet trail en dehors des jours de compet ! et swin run, ça fait rever .. pourquoi pas mais je sais pas « nager » ! plus plus que la brasse pour pas se noyer :-))) ça parait innaceccible comme ça ! et pourtant ça doit etre tellement beau cette communion avec la nature ! mais c’est une bonne idée ces « camp » que tu proposes.
      merci pour tout ces partages 🙂
      Anne

      1. Marie Hélène.

        Complètement d’accord et presque le même âge ( je suis un chouya plus vieille ).

    25. Soit fière!! Quel dépassement de toi, de ton mental, c’est incroyable!
      Tu es inspirante et c’est grâce à toi en partie que je me lance des défis sportifs (dernier en date dimanche dernier, semi-marathon, 1100 de d+ avec les 3 derniers km presque à la verticale -> au mental!!!!). Perso j’ai toujours eu un peu de peine à faire des courses car peur du regard des autres, d’être nulle… pis depuis qques années (la quarantaine? Les enfants à inspirer -une fille ado!!!-?) je me lance des défis, parfois avec succès, parfois l’échec qui dégoûte, mais dans une optique de profiter de la vie… pas du corps parfait, pas de la performance… juste kiffer… ☺️ Je crois quand même que la femme se met beaucoup de barrière…
      Donc maintenant non seulement je fais des trucs un peu fous, mais j’en parle! Et tant pis si je suis nulle… si ça peut motiver les copines à bouger, à se challenger, à sortir un peu de sa zone de confort… bin go!!!
      Allez, soigne-toi bien, repose-toi et… Continue à nous inspirer 🙏🏼

    26. Bonjour Lucile, Un grand merci pour ce debrief, sur tes sensations, tes résultats, et ton honnêteté !
      Merci d’avouer que ce trail était trop dur pour toi, que tu as visé trop haut parce que tu aurais très bien pu ne pas nous le dire.
      Même si les résultats n’ont pas été là, bravo pour avoir été jusqu’au bout !

    27. Bonjour Lucille,

      Tout d’abord merci pour ton retour et ta sincérité sur ton ressenti.
      Bravo pour le mental, bravo pour ton énergie communicative et ta bienveillance sportive.

      Pour moi le défi sportif est avant tout d’aller au bout de l’épreuve..même finir au mental. Je me découvre une âme de « challengeuse » et de vouloir relever des défis sportifs auxquels je n’aurais même pas pensée il y a encore quelques semaines.

      Vos programmes sont superbes et effectivement vous avez raison sur le côté extérieur du coaching en plus du renforcement musculaire à la maison.

      Je vous suis depuis quelques temps maintenant et l’univers Wellso est superbe.

      Bonne continuation, hâte de découvrir de nouvelles aventures avec vous

    28. Te suivre et te lire est un plaisir. Une source d’inspiration, une personne vraie c’est tellement agréable. Ce qui devient rare. Merci

    29. Merci pour ce beau compte rendu plein de gratitude et de galères. C’est honnête et c’est beau.
      Niveau galère : je suis traileuse et mon transit m’embête TOUJOURS. J’ai essayé tous les tips mais dès que j’ai un dossard, je galère avec ça. Et ma pire galère : partir sur un 25 K, 600D+ bien préparée. La distance adorée. Une semaine avant, j’attrape la gastro de ma fille. Je pense être remise et m’aligne au départ. Diarrhée tout le parcours. Mal au ventre. J’ai fini au mental, au tuc-coca aussi. Alors que je suis du genre bien manger, boisson isotonique maison &co. J’ai fini avant dernière après avoir redoublé plus de 10fois un groupe de gars hyper sympas (ils ont compté et m’attendaient sous l’arche). Je me suis écroulée dans les bras de mon mari juste après. J’étais tellement fière de l’avoir fini au mental ce trail ! Pourtant dans ma zone de confort. Mais aussi, me dire que mon corps a tenu sans blessure, bobo ni dégât. Parce que j’ai quand même joué avec le feu ce jour là.

      Pour l’avenir, j’aimerais allonger les distances (pas beaucoup mais je rêve de faire un 40K, bien préparée mentalement et physiquement).

      Merci à toi. Bonne récup’.

      PS : je vais essayer la rando dessin. Merci à toi d’être inspirante !

    30. Bravo Lucille, je trouve ton exploit incroyable et j’adore ton humilité à nous avouer que tu as certainement eu les yeux plus gros que le ventre. ça nous remet à une certaine place où il faut savoir se lancer des défis mais en restant raisonnable. Grâce à ton partage d’expérience et au groupe facebook, j’ai rencontré ma binôme, nous nous sommes lancés dans l’expérience swimrun et avons participé à notre première course ensemble, 1.8km de natation et 10km de run, le challenge était que la course se déroulait de nuit… assez flippant mais à 2 ont a traversé cette épreuve avec beaucoup de plaisir. Deux autres swimrun, tjs en format « S » nous attendent d’ici la fin de l’année. J’ai adoré cette expérience car nous l’avons vécu à deux. La préparation, on a couru 120km sur deux mois, nager chacune de notre côté car nous habitons à 30 min l’une de l’autre, acheter nos équipements … et sur la course ont été deux, avant, pendant et après. C’est ce que j’ai préféré, ce partage des doutes, de la peur, de la préparation et au final de la fierté d’avoir réussi. Ce qui m’impressionne pour ta course c’est de l’avoir fait seule, le défi parait encore plus incroyable… Remets-toi bien et j’espère que tu continueras de nous faire découvrir les plaisirs du sport et du dépassement de soi. Gros becs

      1. Bonjour,

        toujours aussi agréable de vous lire, les mots sonnent juste.
        Lucile, vous êtes une grande rêveuse, avec le yeux plus gros que le ventre , une âme d enfant qui vous pousse toujours dans des expériences de folies !
        C est une chance immense de vouloir vivre ça, malgré le désenchantement sur certains points et les difficultés, ce moment a été vécu et vaincu, restent les souvenirs dans votre esprit.

        très beau moment de vie , merci de l avoir partagé dans son entité. je reste envieuse de votre courage.

    31. Bonjour Lucile,

      Tout d’abord, un grand bravo pour cette course, vous pouvez être fière de vous de n’avoir pas abandonné. Vous êtes courageuse et déterminée.
      Je vous rejoins totalement, j’ai bientôt 40 ans (dans 6 mois), j’éprouve le besoin de me fixer des objectifs (dans mes capacités) pour me motiver à avoir une activité régulière. J’aime être de plus en plus dehors en contact avec la nature. Mon objectif perso, c’est les 20kms de Vannes le 1er octobre 2023. J’aimerais beaucoup que vous développiez un programme running pour les plus grandes distances.
      A bientôt
      Marilyn

      1. Merci Lucile. Et remercie toi aussi 🙏 .
        Je suis plus âgée que toi, et il y a 3 ans tu as littéralement bouleversé ma vie. Dans le sport. En faisant ces défis et particulièrement celui-là, tu bouleverse la tienne, de vie.
        J’ai l’impression que tu dois te reposer de plusieurs années de fatigue : ce swim run t’aura peut être réveillée.
        Permets moi de t’embrasser.

    32. Bravo Lucile, tu m’as fait pleurer en te lisant. A 47 ans, je suis aussi plus « sage » dans mes défis sportifs. Parce que j’ai trop souvent eu peur, sans vraiment profiter. Désormais, chaque défi est un plaisir, chaque sortie une bénédiction ! Je me dis que c’est ça la sagesse et puis, je n’ai rien à prouver à qui que ce soit même plus à moi-même. Je sais de quoi je suis capable. Je connais mes limites et je PROFITE de la vie en bonne santé et je suis fière de moi et de mon corps. Bonne récup à toi !😉

    33. Quel beau témoignage. D’abord félicitations de l’avoir fait, c’est juste très impressionnant…
      Personnellement j’adore aussi ce genre de défi mais pas pour avoir mal. Un semi c’est déjà extraordinaire pour moi, ça reste dans le faisable et c’est déjà hyper kiffant, j’en ai fait 2, je vais essayer de m’améliorer.

      J’adore tes programmes, j’adore ta mentalité, tu es inspirante pour moi, et je te suis au quotidien alors juste merci !!!!!!
      Je vais commencer le bien courir pour progresser…
      Bisous, bonne récup !!!!!et encore bravo, c’est juste énorme ce que tu as fait !

    34. Merci pour ce si beau résumé pleins d’émotions, je suis tellement impressionnée par toi, tu n’as rien lâché… bravo. Je te comprends parfaitement pour ton envie d’une pratique plus douce sans se mettre de pression ni vouloir absolument gagner. Je n’ai pas fait beaucoup de compétitions, mais il y a quelques semaines je me suis rendu compte que oui les courses mais avant tout le partage. Je devais faire un Semi mais je me suis ravisée sur un 8 km juste pour être avec mon amie et être la pour elle. Je veux profiter de la nature, partager mes émotions, et mon plaisir de courir. Je me suis même portée ambassadrice pour une association, je cours pour une cause et pour moi.
      Aujourd’hui je sens que je vais dans un droit chemin avec des valeurs.
      Merci à toi Lucile, je te suis depuis 2020 maintenant, si je n’aurais pas croisé ta route je n’en serais pas là aujourd’hui. J’ai pris énormément de confiance jusqu’à prendre un nouveau chemin professionnel qui je l’espère va aboutir, j’ai beaucoup changé et j’ai rencontré une magnifique communauté qui va au delà d’un groupe sur Facebook. Merci du fond du coeur….

    35. Finisher !!! Quelle histoire. Merci Lucile de l’avoir partagée avec nous, et surtout bravo, immense bravo de n’avoir rien lâché. Tu es un merveilleux modèle de motivation et de résilience, grâce à toi j’ai appris à aimer le sport en plein air qui fait tant de bien à l’esprit comme au corps. Récupère bien, prends soin de toi (une sinusite c’est super costaud à combattre, j’en reviens pas que tu aies pu faire tout ça avec). À te lire une prochaine fois !

    36. Je suis d’accord avec toi, dans ces sports intenses, on glisse vite dans le toujours plus long, toujours plus dur, toujours plus grand. Alors que s’amuser et prendre du plaisir sur une course, c’est ce qui va nous amener à être continu(es), assidu(es) et à se bouger longtemps, très longtemps. Très intéressant de te lire, car j’essaie sans arrêt de ne pas m’emballer sur des distances où je vais devoir finir au mental, car trop dures pour moi pour le moment. Ce weekend, c’est une petite course de cross tri – format S, près de chez moi, sans gros budget et j’espère bien que je vais m’amuser ! Merci pour tes partages.

    37. Whoua *_*
      J’ai l’impression de sentir l’expérience à travers vos mots !
      On sent que la difficulté était immense et quelque part, le fait que ce soit dit par vous ça me rassure 🙂
      Je ne suis pas du tout du niveau de ce type de pratique mais qu’est ce que j’aimerais me challenger et essayer (en moins extrême bien sûr).
      Merci pour ce résumé et merci pour ce que vous apportez.
      Je suis vos conseils et encouragements depuis des années maintenant (depuis le temps des masterclass sur youtube) et c’est vraiment cool!

      A bientôt

    38. Super récit Lucile, que j’ai dévoré en écoutant « Get your freak on » (véridique).
      Je me suis reconnu dans bien des passages : les encouragements que l’on s’envoie à voix haute pour ne pas laisser tomber, l’inventaire des difficultés qui n’en terminent pas lors de la dernière 1h30, la beauté brutale de la nature, les glissades.
      On peut être fier de nous. Un jour, quelqu’un m’a dit, « on a tous besoin d’une médaille ». Mais ça peut être une parole de réconfort, un encouragement, une maque reconnaissance. On a besoin d’un jalon pour marquer une étape difficile. Et bien cette médaille, on est allé la chercher, on la mérite et rien ni personne ne peut nous la prendre. Immense bravo pour ta détermination de championne.
      Nico.

    39. j’ai juste un mot, bravo pour ce beau parcours et quelle ténacité. pour mes défis sportifs, j’ai fait deux semi marathon et lors de mon premier, j’étais stressée de ne pas y arriver et de ne pas être à la hauteur. ce premier semi s’est très bien passé et j’ai apprécié cette course. lors de mon deuxième un peu moins aimé mais j’ai terminé et sans douleurs et fatigue. on me dit que je suis prête pour un marathon. Mais ce n’est pas mon objectif, ce que j’aime, c’est de profiter de la course et ne pas m’en dégoûter. Donc encore une fois bravo pour ce swimrun de folie et pleins de belles prochaines aventures

    40. Bonjour Lucile
      Je trouve ton compte rendu très sincère et inspirant. Pour avoir déjà souffert dans une course en me demandant ce que je faisais la, je compatis et suis évidemment admirative de la beauté et difficulté de ton challenge.
      J’enchaîne également les blessures (rupture du ligament croisé au ski, problème de dos) sans vraiment m’en sortir, mais j’espère bientôt pouvoir me lancer un nouveau défi ! Le défi c’est la vie, ça nous drive 🙂
      Bon courage et en espérant te lire bientôt à nouveau
      Cheers
      Charlotte

    41. Merci Lucile pour ce témoignage et ta sincérité. J’adore le sport de pleine nature, j’aime les défis, mais je ne peux physiquement pas aller sur des distances trop longues, surtout en CAP. Le plus important c’est de trouver le compromis entre challenge personnel et plaisir. De mon côté cette année ce sera un raid en équipe de 3 avec des copines (course/vélo/canoé)sur une épreuve « courte » de +-3h (9km course, 3km canoé, 30km VTT): le raidoléron. L’année dernière j’avais adoré tester le triathlon sur format court, sans pression et aussi avec des copains pour se motiver…. je n’avais ni tri fonction ni vélo en carbone ni pédales auto, mais c’était quand même génial comme expérience ! Une dose de fun, c’est important pour se motiver et se dépasser, et surtout tenir sur la durée. Bravo pour ta course, énorme respect…

    42. Bonjour Lucile !
      C’est avec les larmes aux yeux que je finis de lire ton article ! Je réitère mon commentaire sur Strava : Bravo et Respect !!! … je me retrouve tellement en te lisant! Je cours depuis presque 20 ans (j’ai 48 ans), je fais du renfo, du vélo … bref je bouge ! J’ai eu la période courses 10km, 15km, semis …. Ou j’ai fais mes p’tits records perso… puis comme Forest Gump un beau jour, j’ai plus eu envie de courir! Ma binôme a déménagé , marre de faire tjs les mêmes parcours , je m’ennuie, j’ai des douleurs … mais je sens qd même que ça me manque , qu’au fond, l’envie est tjs là … alors après plusieurs tentatives infructueuses ou très courtes dans la durée , je me lance dans le programme printps 2023 en février, et je reprends goût, vraiment , avec les fractionnés! Du coup, je ressors les listen&go enfouis dans mon téléphone !!! Et depuis 4 mois, je reprends PLAISIR, je sens que je progresse à nouveau et surtout, surtout : j’ai envie de PROFITER, de ne pas avoir mal, d’oublier la montre, j’accepte de « rater » des runs , de marcher parfois …. DE LÂCHER PRISE, d’enlever cette pression que finalement je me colle toute seule !!! (Certainement sous l’influence des réseaux sociaux aussi!) Alors OUI, ton discours me parle ! Profiter du sport en extérieur , été comme hiver, sans se defoncer, sans se faire mal, en savourant , en partageant aussi, mais tjs avec une petite pointe de challenge qq part ! J’ai hâte de découvrir ce que tu vas nous proposer par la suite !!!!
      Merci de m’avoir lue! Suis bavarde aussi aujourd’hui !!!
      Excellent week end a toi !
      Amicalement
      Stéphanie Bottiau

    43. bonjour Lucile.
      J’aime la façon dont tu écris, simplement et clairement.
      Bravo de ne pas avoir abandonné au cours de la course. Tu l’a achevée, donc tu en étais capable. Tes conclusions sont justes évidemment. L’an passé j’ai fait à mon échelle un track de plusieurs jours dans les montagnes d’Eilat. Dur mais fière de l’avoir fait.
      Je te suis depuis qq annees, je faisais régulièrement tes vidéos sur YouTube. J’ai acheté un très petit nombre de tes programmes. Un listen and go que j’ai beaucoup utilisé. Là je viens d’avoir 70 ans. Pour me pousser à continuer (je suis moins motivée, quoique lorsque je fais tes vidéos (rarement) je suis contente de moi) je me suis inscrite à une salle de muscu. Un ancien prof de gym qui la tient m’a dit qu’à cet âge on pratique pour conserver ce qui existe, pas pour développer les muscles.
      Les anciennes qui t’ont suivie trouvent t’elles dans wellso un accompagnement adapte ? Je sais que les programmes sont adaptés à differents niveaux, mais personnellement je crois que la solution que j’ai trouvée est ce sont j’ai besoin. Qu’en penses-tu ? Merci Lise

    44. Tout d’abord :Bravo pour votre défis !!! Je suis vos lecture vos vidéos j’inspire mes patients de vos vidéo lucil woodward c’est vraiment top merci pour votre énergie que vous partagez, n’oubliez pas d’en garder un peu pour vous. Merci aussi de souligner que les défis sont aussi là pour se faire du bien pour des moments de partage pour l’ambiance et pas juste pour se mettre ds le dure voire le mega dur. Merci pour vos jolies texte sa donne envie et sa donne la chaire de poule 😁bonne continuation ds tous vos projets

    45. Bonjour,
      Quelle superbe expérience, juste d’avoir le physique et le me.tal pour la faire , je suis admirative.

      Je cours depuis qq années, je fais des trails 30, 50kms….le swimrun me tente mais je n’ai aucune idée de comment m’équiper.

      Quelle  » tenue »/combi pour nager et courir ???
      Pouvez vs m aiguiller svp?
      Et avez vs une idée du prix que coûte le transport pour rejoindre le swimrun camp en Croatie en octobre ???

      merci

      Camille

      Au

    46. Bravo ! bravo! bravo !
      Je suis admirative de ton analyse et de ta performance. Je suis en total alignement avec le fait de se lancer des challenges, c’est ma manière de faire en général, surtout professionnellement mais pas que. En tout cas, ce que tu décris m’a donné envie. Merci pour ce partage
      J’adore ce genre de récit, épique pour moi

    47. Merci pour ce message c’est très fort ! Et franchement bravo pour cet incroyable défi réussi au mental. Tout ce que tu partages est hyper inspirant. J’ai hâte de découvrir la suite 😊

    48. Moi, je trouve super d’avoir été au bout, d’avoir enduré la souffrance pour finalement relever le défi.
      Je me suis entrainée pour des courses de paddle pour finalement ne pas avoir été au bout… et avoir un petit regret….
      Je n’ai malheureusement pas le mental et je n’ai pas trouvé d’aide dans mes entrainements pour me pousser.
      Ton expérience me prouve que de partir « pas prête » sur une course apporte plus de souffrance que de gratitude.
      Il faut se préparer beaucoup.
      Merci de nous avoir fait vivre cette aventure.

    49. Bonjour, de mon côté samedi c’était mon deuxième Swinrun Côte Vermeille, en duo sur la Longue (47 km dont 7 km de nage et 1800m de D+). Je ressens un peu une forme d’insatisfaction car je me trouve pas assez entraînée (course à réaliser en binôme) pour faire un meilleur temps. Je pense que pour réaliser un meilleur temps il faut dégager plus de temps et c’est compliqué. Après je termine la course dans un bon état de fraicheur alors mon entourage a du mal à comprendre mon exigence. Niveau ambiance, c’est vraiment toute la chaleur du Sud avec beaucoup de ferveur autour des ravitos et des coureurs qui vous encouragent tous. Merci Lucile de votre partage et de votre sincérité.

    50. Je suis dans une phase un peu charnière.
      J’aime la course mais bon le semi quand on en a déjà fait plusieurs on tourne en rond, et en même temps pas sur d’avoir l’énergie et le temps nécessaire a une prépa pour un marathon.. Mais comment savoir si on ne le fait pas? pas de course entre les 2 comme en trail c’est bien dommage.
      En ce moment, cette lassitude du toujours plus est compliqué à gérer. Dans un moment de vie où mes objectifs sont ailleurs. Moins de temps sur les réseaux vont me faire du bien, en même temps, voir noté pub partout ne donne plus du tout envie et c’est bon pour le moral.
      Félicitation quand même pour cet exploit. C’est aussi ça la force du sport, s’entrainer dur et réussir, quoi de plus « normal » mais ne rien lâcher quand c’est dur, c’est là qu’est le mental.

    51. Tellement en phase avec ta vision

      J aurai pu écrire ce texte même sentiments à mon niveau qui est loin d être le tien

      Je fais d ailleurs mon 1er marathon ce we 😉😅

      Mais pareil le sport dehors, pour vivre des moments de partage, des courses avec de l ambiance et un beau décor (on a ce choix en Alsace)

      Ce qui est dur souvent aussi c’est de faire comprendre à l entourage le plus proche qui ne comprend pas toujours la démarche

      Bravo j aime ta façon de voir les choses, continue !

    52. Merci de ton partage Lucile,
      Moi je ne fais pas de défis collectifs (ni course à pied ni Marathon, même pas un tournoi régional de tennis) je préfère les cuisses abdos à la maison… ça me rassure de lire ton compte rendu, des fois comme tu dis sur les réseaux sociaux on a l’impression de devoir faire toujours plus, et non, finalement je préfère jouer au tennis avec mes enfants et marcher avec des copines au lieu de faire des courses organisés, et je ne suis pas moins pour autant, l important dans la vie est d’être heureux et profiter, simple et facile, rien d’autre. Merci encore de ton partage ça me touche voir ta vulnérabilité. Marina

    53. Hello Lucile,
      Bravo pour ton expérience. Je suis loin d’avoir le même niveau que toi mais je voulais te partager mon expérience. Perso j’ai fait un marathon l’année dernière et 160km de vélo cette année. Mon prochain défi sera de la nage pour ensuite mettre tout ça ensemble pour un triathlon longue distance. Chaque épreuve d’endurance j’ai autant préparé le physique que le mental. J’ai à chaque fois préparé en amont mes stratégies pour quand ce sera dur. Sur le marathon j’avais différents intervalles, puis de la musique, un refrain “Lift your knees, knees up”, puis des voice notes de mon mari et mes enfants. Sur ma course de vélo j’avais de la visualisation, des positions différentes, des thèmes pour mes segments de courses. Bref je te dis tout ça pcq je toute cette prépa mentale, c’est aussi ce qui m’aide ensuite dans ma vie de tous les jours. C’est mon petit coussin de confiance en moi auquel je fais appel quand la vie est pas facile.

    54. Bonjour Lucille,
      Ton message me fait un bien fous à 15 jours de mon trail du Bout Du Monde à Brest.
      Je devais partir sur le 36kms à la base avec une copine mais comme notre plus grande course au moment de l’inscription était du 12kms on s’est dit que c’était peut-être trop haut comme défis.
      J’étais un peu déçu sur le coup car ce qui me motivais était de me surpasser.
      Mais avec du recul je me dis que le 20kms sera plus facile et qu’au moins je vais pouvoir profiter de ce magnifique paysage qu’il y a à Brest.
      Surtout que sur le 36 il y a une barrière horaire et qu’avec mon ryhtme d’escargot ça aurait pas été simple.
      Là moins de pression, et même si ça vas être dur (il y a 350D+ mais en moyenne je cours sur du 50D+) il n’y a pas de barrière horaire donc même en marchant (j’espère pas quand même 😉 ) je vais le finir !

    55. Merci Lucile pour ce partage en vérité. Bravo pour cet exploit « au mental « , même si on comprend bien que profiter c’est sans doute plus important que réaliser un exploit. J’adhère totalement au message que le « cuisses-abdos-fessiers » a la maison prend tout son sens lorsqu’on l’utilise pour réaliser des activités natures, pour ne pas avoir de freins physiques à accepter une balade, partager un petit défi avec des copains, un week-end ici ou là … avoir un corps en forme pour profiter des opportunités de l’utiliser!
      Bravo encore et merci pour ce que tu fais pour ta « communauté » 😉

    56. Merci Lucile pour ce récit très réaliste de votre épreuve. Bravo d’avoir été jusqu’au bout. Et surtout merci pour votre lucidité et recul sur la pratique sportive. Je retiens « le sport en nature pour l aimer d’avantage par pour l’affronter »
      Tout ce que vous nous proposez est toujours d’une grande qualité et plein de sincérité, longue vie à Wellso

    57. merci Lucile pour ce partage d expérience si humble. Te voir en difficulté permet aussi de s identifier et ça fait écho chez moi. Bien sûr dans une moindre mesure car je suis loin de ce type de challenge mais j’y pense et ça me donne envie mais petit à petit. ne pas se dévaloriser. tu nous apprends tellement à nous écouter à se féliciter de chaque progrès et effort. tu es une inspiration pour moi. Pas plus tard qu hier j’ai du faire appel à beaucoup de force et je t’entendais raisonner dans ma tête. et tu te l’appliquer à toi même c’est formidable. oui cette course te semble un échec car tu n’as pas profité comme tu aurais pu mais tu l’as faite et tu sais comment appréhender la fois prochaine. c’est superbe. merci pour ton partage et générosité. et merci de nous permettre de nous sentir certes faillibles mais fière de nous même. bonne récupération. A très vite.
      Laura

    58. Bonjour et BRAVOOOOOOOO LUCILE !!!!

      Il n’y a rien de mieux que de s’accomplir dans la vie et je vois qu’à travers cette épreuve, tu as pris du plaisir, malgré les embûches. C’est tout ce qui compte. J’espère que tu n’es plus malade et j’ai hâte de suivre tes conseils sportifs. Il faut savoir que je n’ai jamais aimé pratiquer le sport avant de te trouver sur Youtube. On peut dire que tu es ma première prof de sport de ma vie (51 ans) et MERCI POUR CELA ! À bientôt.
      ELODY

    59. Un grand merci pour ce moment de partage. Depuis que je suis toute petite pour me motiver – quand j’avais peur face à un défi – je chante Pac-Man “rond comme un ballon jaune comme un citron je suis Pac-Man.” 🎶 ne me demande pas pourquoi mais pour moi c’est la chanson de la motivation! En tout cas grand bravo d’avoir relevé ce defi complètement fou. Comme tu dis, les mecs qui font de telles épreuves sont quasiment pros. Le sport est essentiel pour trouver son équilibre quand on a un métier prenant (je bosse 70 heures par semaine) mais justement le sport n’est pas notre métier donc il faut savoir rester humbles. Notre corps est une super machine mais certaines épreuves peuvent le casser si on ne peut pas s’entraîner plusieurs heures par jour.
      C’est comme une auto, si on roule de temps en temps on ne peut pas la transformer en voiture de course au risque de casser le moteur. Mais il faut la faire rouler sinon elle casse aussi. Notre corps c’est pareil: le bouger tous les jours.
      Entretenons notre moteur tous les jours, un contrôle technique régulièrement et tout roule. A 52 ans, on est encore jeune ! Encore merci

    60. Merci pour ton beau descriptif Lucille. J’avais l’impression d’y être. Tu as bien montré et su expliquer ton expérience. C’est vrai que tu es chanceuse dans tous ce que tu as l’opportunité d’entreprendre et je t’envie beaucoup. Merci à toi de partager tout cela et pas que les bonnes choses les choses moins agréable que on appelle « la vie »et c’est ça que je trouve le plus important. Merci encore continue n’abandonne rien surtout c’est top ! ❤️

    61. Moi je déteste tout ce qui ressemble à de la compétition (on en a déjà suffisamment dans ses études et sa vie pro). Je ne vis le sport que sport nature parce que j’adore etre dehors (ski mais de rando, vtt, escalade, rando). J’ai récemment commencé ton programme mieux courir juste pour pouvoir courir dans les collines et en montagne et en profiter. Pas pour faire un marathon du tout! Juste envie de profiter de la nature en bonne santé. Voilà ! Bises Lucile!

    62. Merci pour ce beau partage et bravo pour ce très bel exploit. Perso mon seul exploit fut un 5km après un an d’entraînement. Mais la conclusion est la recherche du plaisir dans le sport. Pouvoir trouver une routine qui me maintienne en forme et me donne la pêche. Je suis votre programme 10mn par jour pour m’y remettre tranquillement et garder une continuité. Prochain but réussir à faire 2x20m’ en plus dans la semaine. Et des séances de natation (ou au moins je ne suis plutôt pas mauvaise). dans nos semaines de fous ce sera déjà top. Merci pour vos vidéos et votre motivation communicative cela m’aide beaucoup

    63. BRAVO pour le défi relevé, pour l honnêteté, pour votre remise en question et auto analyse . vous êtes très inspirante .
      un programme débutant svp pour des défi nature waouh c est top

    64. Lucie
      Tu peux être fière de toi, tu as osé réaliser une course mythique. Peu importe les difficultés avec le temps il restera uniquement le défi relevé.
      Merci pour l’exemple, pour ta sincérité et pour partager même le négatif, c’est la vie!!

    65. Bonjour Lucile.
      Ce post me parle énormément ! J’ai 50 ans et bientôt 51 😉, j’ai débuté la CAP à 45 ans car je voulais faire une fois dans ma vie le Sedan Charleville. Que j’ai fait à 49 ans avec mon frère et mon meilleur ami. Tellement fière et une si bonne ambiance, j’ai adoré 🥰 !! Alors j’ai voulu continuer ces courses. 2 semi ensuite et quelques 10 kms mais avec moins d’entraînement, une moindre motivation jusqu’à ce que je me blesse sous le pieds cet hiver. Arrêt de la course, remplacée par la nage (je suis une bonne nageuse et j’avais arrêtée) et le vélo avec mon conjoint ( qui m’a initié au vtt, j’adore!). Du coup je m’inscris un peu en dilettante à un triathlon (S). Pas de Prep véritable, même si j’ai travaillé les rotations. Je me sentais prête pour un S. Et là, même si j’ai vraiment adoré la partie nage, je me suis sentie hyper seule en vélo ( il n’y a eu que des cyclistes qui m’ont doublée!!!) et plus de jus en course. J’ai subi à la fin. Alors un peu déçue aussi de ce manque d’ambiance et de mon temps final, même si j’ai adoré enchaîné les 3 activités : on ne s’ennuie pas du tout, le temps passe hyper vite et le cadre était magnifique (lac d ´ailette).
      J’ai réalisé ensuite qu’à chaque sortie de course, je ne pouvais pas m’empêcher de zyeuter mon temps, mon chrono et toujours déçue quand j’étais en dessous de mes attentes.
      J’ai décidé du coup de prendre plus de plaisir dans les sorties nature : vélo, VTT et de kiffer la nage (j’adore vraiment. Bon c’est en piscine hein). Et du coup de faire un peu plus de renfo (mon gros point faible, dur dur !!)
      Alors cela a été au détriment de la course (où je ne peux pas m’ empêcher de viser un temps, sans profiter vraiment de la sortie). Je galère maintenant niveau souffle sur 30 min de course!. J’en suis à me demander si je ne vais pas mettre la course de côté pour le moment pour plus aller vers des sorties plaisir, nature, juste pour être bien!! Et un jour, peut-être, re-aimer la CAP.
      Voilà donc mon témoignage qui, j’ai l’impression fait vraiment écho au tien. En tout cas, bravo! Et je suis à fond sur ce tournant annoncé !

    66. Merci Lucile pour ce partage. Toujours très intéressant de te lire. Merci pour ton authenticité et pour pouvoir dire aussi que pour toi c’est difficile.
      Je te rejoins à 100% dans le fait de relever des défis pour profiter de la nature et du grand air plutôt que pour se mesurer aux autres. C’est une des raisons pour lesquelles j’aime tant courir à l’extérieur : profiter du paysage, des sons, des odeurs… c’est ça qui remplit mon réservoir de bien être. Et j’ai des temps pourris même si je progresse doucement.
      Bravo en tous cas d’avoir tenu, de t’être accrochée ! Tu l’as fini au mental ce swimrun !

    67. j ai prévu un semi marathon début septembre lavec mon fils de 20ans. c est lui qui a lancé l idée et je me suis laissée entraîner. ma distance c est 10km, mais la, c est un defi. Quand je lis ce résumé, je me dis que je ne m entraîne pas assez. Avec les enfants c est difficile de trouver du temps et je culpabilise. je me dis que je ne suis pas assez entraînée, que j arriverai pas à être prête à temps. j en suis a 14,5 km en 1h45 et il faut bien rajouter 40min pour finir. je ne fais ça qu au mental avec Lucile dans l oreille. Et pourtant je vais le faire jusqu’au bout, pas question de renoncer. je vais puiser dans ce résumé de swimrun et me dire que si Lucile a fini, tout est possible. y a encore l été et je puise dans ce texte le mental de gagnante. Merci pour tout !🤗

    68. Tout lu! Merci d avoir partagé ta vraie expérience, la facette dure parfois dans le sport et non que le glamour. Bravo d avoir fini malgré toi! Et oui pour du coaching orienté vers l exterieur, les courses en plus du sport à la maison.

    69. bonjour Lucile, belle expérience quand même 👍et tu peux être fière de toi. cela donne vraiment envie de le faire.

    70. Ton retour est vraiment incroyable et très intéressant. Comme tu le dis ce sont des sportifs de haut niveau qui s’entraînent énormément pour cette course, alors soit réellement fière de l’avoir fait malgré ton état de santé faible. Cette expérience laisse une trace indélébile dans ton corps et ton esprit qu’il faut savoir aussi, ne pas se SURCHARGER mentalement, physiquement.
      Encore merci pour ce partage et plein de gratitude pour ce défi incroyable 🙏🤗

    71. Merci Lucile pour ce magnifique récit 🤩 Bravo à toi d’avoir réussi ce swimrun de folie ! Hâte de pouvoir partager ton expérience et tes conseils lors d’un prochain camp 😉

    72. Merci pour ce CR honnête, qui retranscrit bien l’aventure vécue/subie et l’état d’esprit dans lequel cela t’a plongée. Bravo d’être allée jusqu’au bout de la course malgré les difficultés !

      A 41 ans, je suis la même route que toi, à vouloir davantage vivre des expériences, des défis en extérieur, plus que jamais ! Cette année, j’aurai dû courir mon premier maratrail… Une blessure m’en empêche, ça ne sera que partie remise pour mes 42 ans 🙂
      J’ai aussi envie de longue distance à vélo, d’itinérance en trail, de vivre de longues journées dehors, et profiter ! Pas pour le « toujours plus » mais pour ressentir, et savourer la chance de pouvoir le faire !

      En tout cas, merci pour ce partage, qui transmet malgré tout une bonne dose de motivation 🙂

    73. Merci Lucile, votre authenticité me touche vraiment … vous pourriez nous vendre que du rêve, nous n’y verrions que du feu mais NON, vous choisissez la transparence et ça fait tellement du bien.
      Je vous suis depuis ma deuxième grossesse en 2019. Je vous ai découverte par le biais de vos vidéo doctissimo « sport enceinte ». Je cherchais à bouger pendant ma grossesse de manière raisonnable. Bref, je vous ai découverte vous même enceinte!
      Puis j’ai voulu me remettre au sport l’été dernier et j’ai opté pour votre programme BBL été 2022, je me suis régalée et surtout j’ai tellement apprécier de prendre soin de moi mais garder de la légèreté!
      Puis ce printemps, j’ai voulu reprendre la course à pied que je pratiquais régulièrement avant la naissance de mon aînée en 2017. J’ai voulu m’y remettre seule mais je tournais en rond avec mes pensées négatives: « je galère, j’étais plus en forme avant… ». J’avais besoin d’un soutien. J’ai donc opté pour le programme « course à pied débutant » puis « listen and go 2022 » et je sur kiffe de vous entendre et d’apprendre grâce à vos précieux conseils.
      Dernièrement j’ai téléchargé le programme « mieux courir » j’ai révisé mes gammes pour samedi lol et j’ai déjà réalisé que je court trop lentement. Alors je ne vous cache pas que je me décrasse pour l’instant sans en faire trop mais quand même suffisamment pour sentir que je me dépasse. J’apprends beaucoup, il me tarde d’aller au bout de cette première semaine. C’est vraiment Pratico-pratique et tellement bien guidé.
      Bon j’écris un roman. Tous ces mots pour dire un grand MERCI, merci de vous dépasser et de nous faire partager vos beaux projets, vous nous faites rêver. Et pour ce dernier swim run, votre transparence rend le témoignage encore plus beau. Les difficultés que vous avez traversées et l’abnégation dont vous faites preuve me touchent personnellement. C’est juste beau.
      Bonne continuation à vous et il me tarde de voir ce que vous allez nous concocter!

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